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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 10:51
Le merveilleux système de l'Abendkasse en Allemagne

Le grand théâtre-opéra de la ville de Karlsruhe s'appelle le Badisches Staatstheater, situé sur la Baumeisterstraße adjacente à la (très longue) Kriegstraße, et par chance, c'est à quinze minutes à peine de marche de chez moi. Lors d'une mission "dépôt de flyers de nos événements culturels auprès de nos partenaires" la semaine dernière, j'ai eu l'occasion d'y entrer et d'en emporter le programme du mois de juin.

Il se trouve que j'ai toujours adoré aller à des concerts de musique classique et à des opéras en Allemagne, alors qu'en France, il est assez peu fréquent que je mette les pieds dans un théâtre. Je ne suis par exemple jamais entrée dans le Grand Théâtre de Provence d'Aix bien que je me disais qu'il faudrait un jour que je teste tout de même... La Culture avec un grand C me semble-t-elle plus accessible en Allemagne ? C'est possible. Avec l'expérience, j'ai appris à connaître le système allemand, et particulièrement celui de l'Abendkasse (la caisse du soir) auquel j'adhère complètement.

Mon billet pour Schwanensee

Mon billet pour Schwanensee

J'en avais déjà parlé l'année dernière dans un article sur la Classic Card de Berlin, l'Abendkasse est la caisse qui ouvre une heure avant le début d'une représentation afin de mettre à disposition des éventuels intéressés les places restantes à un tarif préférentiel. En tant qu'étudiante, ce système m'a permis d'acheter pour 8€ (huit petits euros !) une place au sixième rang du parquet pour une représentation du Lac des Cygnes (Schwanensee en allemand) sur une musique de Tchaïkowski, indubitablement le plus beau ballet du monde ! J'étais comme les petites princesses de bonne famille assises dans les premiers rangs, des étoiles plein les yeux devant tant de grâce et de beauté des ballerines en tutu et danseurs en collants moulants... Combien aurais-je payé ma place en France pour avoir droit à du Tchaïkowski en live et un ballet à couper le souffle ? Si j'avais, comme la plupart, réservé ma place pour être assise à l'endroit où j'ai été placée d'office (on ne m'a pas demandé mon avis mais le sixième rang m'allait très bien !), j'aurais déboursé entre 40 et 50€. Merci le système !

C'est la première fois de ma vie que j'allais voir un ballet, tout comme l'Allemagne m'a permis de d'assister à un vrai opéra pour la première fois (une représentation de Carmen de Bizet à Berlin, je m'en souviens encore). Je ne compte plus le nombre de premières fois que j'ai eues dans ce pays. Mais je suis contente, encore et toujours, d'y vivre et de profiter de tout ce qu'il a de bien à m'offrir.

De la terrasse du Badisches Staatstheater.

De la terrasse du Badisches Staatstheater.

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Présentation

  • : Journal d'une Germanophile
  • : Jeune Française partie à 20 ans travailler en Allemagne comme Fremdsprachassistentin en Bavière, j'étudie depuis l'allemand et plus encore l'interculturalité franco-allemande à Aix-en-Provence, Berlin et Tübingen. Ce blog survit pour faire partager mes coups de coeur, de gueule parfois, mon quotidien surtout, mes voyages, mes espoirs et mes doutes...
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