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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 11:23

Voilà cinq mois que je vis en Allemagne, et le semestre d'hiver s'est terminé en février. Il faut savoir que le système scolaire allemand fonctionne comme le système universitaire, c'est-à-dire qu'une année se divise en deux semestres, soit hiver et été. Les cours en effet finissent fin juilllet pour les élèves allemands, hormis pour les 13ème année qui eux, révisent en ce moment (Viel Glück !) pour bien se préparer à l'Abitur, l'équivalent allemand du Baccalauréat, qu'ils passent en mars, à la fin de ces vacances-ci. Car oui, je suis en vacances depuis vendredi midi et cela pour une semaine. A cette occasion, j'ai volé jusqu'à une île so british rendre visite à ma Schwesti, mais j'y reviendrai plus tard !

 

Bilan. Il ne me reste à peine trois mois à passer en Bavière, étant donné que je repars fort malheureusement le 31 mai 2011, fin de la période d'assistanat de langue du programme CIEP dont je bénéficie. Je suis en cours de préparation d'un dossier de réinscription pour faire une deuxième année, mais les dossiers des première année étant bien naturellement prioritaires, et mon dossier n'ayant pas reçu un avis favorable par mes collègues du corps enseignant, je doute fortement pour mon avenir de ce côté-là. C'est pourquoi, après en avoir parlé un peu autour de moi, je vais tenter des candidatures auprès des licences professionnelles Edition du livre, particulièrement à Paris (toujours l'idéal pour ce secteur) puisque c'est la suite logique de mes études après un DUT Métiers du Livre et que c'est vers ce milieu que je tends à acquérir une plus grande expérience. Rien de vaut de continuer ses études auprès de professionnels rôdés aux us du métier et de faire un nouveau stage de plusieurs mois.

 

Je peux sans conteste affirmer que cette période en Allemagne aura été une des plus belles de ma vie, si ce n'est peut-être la plus belle ! L'immersion dans un pays étranger est particulièrement enrichissante, on découvre de nouvelles manières de vivre, de penser, on participe aux coutumes locales (Oktoberfest, Sankt Martin, Weihnachten, Feuerzwangenbowle...), on rencontre également beaucoup de gens : les collègues, les classes d'élèves avec nos petits chouchous même si on ne le montre pas (ou on essaie :p), les autres assistants de langue, les étudiants Erasmus, les deux trois que j'ai rencontrés et qui aimeraient devenir prof de français, sans compter les propriétaires de mon Kellerwohnung... Jamais je n'aurais fait autant de sorties qu'ici ! Les sorties en ville bien sûr, pour se promener, marcher dans les larges Strasse de München ou dans l'Englischer Garten, les après-midi à la librairie Hugendubel, les soirées au Philharmonie, dans les bars, au restaurant ou encore deux fois en club (moi qui n'y vais absolument jamais !), un apéro français chez les étudiants allemands, une exposition vivante de papillons tropicaux, une soirée crêpes bien françaises, une party dans la prestigieuse Stiftung Maximilaneum. Une découverte de la Bavière, même si finalement, je reste surtout centrée à München : Tegernsee, Nürnberg, Bamberg, Regensburg, et bien sûr sans oublier Oberhaching et Unterhaching !! ^^

C'est aussi la volonté et la capacité de se débrouiller seule dans un pays, de gérer son budget en évitant toute aide proposée par les parents ;) , d'avoir le courage de faire face aux élèves, souvent bruyants, complètement pas intéressés par le français, mettant parfois à rude épreuve une autorité que je n'ai pas ! Mais il y a aussi le plaisir de voir les doigts se lever d'eux-mêmes, les rares élèves qui viennent à la fin du cours poser une question, ceux qui vous croisent dans les couloirs, vous reconnaissent et vous saluent d'un "bonjour !" bien français ! C'est aussi ça ma vie ici. Des petites baisses de moral, des sourires et ça repart, ça motive, ça nous fait travailler trois heures en soirée pour préparer une activité à laquelle ils s'intéresseront à peine le lendemain matin. mais on relativise : on est passé par là, on a été élève avant eux et ce n'est pas si loin que ça !

 

Ainsi il ne reste que trois mois. Le Stundenplan change légèrement pour s'adapter aux changements de ceux des collègues, à la suite du passage au semestre d'été. J'aurais quelques nouvelles classes, des plus jeunes, encore des plus débutants. Il faudra parler davantage allemand en cours pour qu'ils comprennent mais c'est aussi ainsi qu'on progresse, même si parfois on fait des bourdes (comme prononcer "zähne" (les dents) au lieu de "szene" (mot transparent : la scène) : "Nous allons lire la dent 12", ça fait bien rire ^^). Mon rôle est également de préparer aux examens oraux, en collaboration avec les professeurs. J'ai participé à une formation d'examinatrice-correctrice au DELF, un diplôme qui sanctionne à vie l'élève de sa faculté à se débrouiller en français) les 24 et 25 février, c'est un plus que je compte bien utiliser. Ce second semestre risque donc d'être prenant, sans compter le beau temps qui revient, ce qui poussera à encore sortir. Profitons, profitons, car le temps file vite et nous n'avons qu'une vie !  :)

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 22:02

Petit dédicace à ma famille

Et plus particulièrement au Vieux Grigou

 

"Hé ! T'aimerais pas être un canard ?!"

 

(photo prise un jeudi 10 février, lors d'une pause-lecture à l'Englischer Garten)

 

DSC00762.JPG

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 17:02

Aaaaah ! Je vais vous parler d'une pâtisserie que j'adore manger en Allemagne !

En Bavière, ils appellent cela des Krapfen. Autrement dit, en français, des beignets. Dans les autres coins de l'Allemagne, ça peut avoir d'autres noms, j'ai appris cela en faisant une petite recherche. C'est en fait une grosse boule de pâte à lever, qui sont gefüllt, remplis de quelque chose. Ce quelque chose, c'est le plus souvent de la confiture. Il y en a pour tous les goûts et ce n'est pas systèmatiquement indiqué, moi j'aime bien, ça crée un effet de surprise après quelques bouchées, quand on arrive au coeur du Krapfen. Ca peut donc être abricot, comme c'est très souvent le cas, fraise, framboise, fruits des bois, vanille... J'en ai même vu au champagne en passant devant Woerners, ça m'a fort intriguée mais je ne me suis pas arrêtée ! ;)

Les Krapfen sont recouverts de sucre glace et comme pour une recette traditionelle de beignets, ils sont réalisés à la fritteuse, donc dans la graisse, c'est par conséquent assez gras et sucré.

 

Sur le net, on trouve énormément de liens menant à des recettes, mais pour connaître d'où vient le Krapfen, c'est autrement plus compliqué. Les Allemands eux-mêmes ne savent pas exactement d'où ça vient, il existe plusieurs variantes de son origine. Ce genre de pâtisserie existerait déjà dans l'Antiquité, ils seraient mangés à Rome. Certaines allusions au Krapfen (qui ne portait bien sûr pas exactement ce nom-là à l'époque) auraient été retrouvées datant du Moyen-Âge. On raconte également qu'ils auraient été inventés à Wien par une Kuchenbäckerin nommée Cäcila Krapf au 17e siècle, ce qui expliquerait dans ce cas, d'un point de vue géographique, que les Bavarois appellent cette pâtisserie Krapfen. Enfin, la version la plus récente relate l'histoire d'un pâtissier de Berlin qui avait été enrôlé de force dans l'armée de Friedrich des Großen. Inapte au service militaire, il avait élaboré cette recette "en forme de boulet de canon" pour ses camarades soldats, ce qui lui a valu le nom de Berliner pour cette zone de l'Allemagne.

 

Ces beignets peuvent s'acheter dans toutes les Bäckereien-Konditoreien à notre époque, mais plus particulièrement à cette époque de l'année. C'est ma collègue Kathrin M. qui m'en a donné la raison : ce sont des Faschingskrapfen, c'est-à-dire des beignets du Carnaval ! J'en achetais depuis pratiquement mon arrivée et étais alors surprise d'apprendre cela. Les Bavarois ne fêtent pas tellement Fasching/Karnaval. Le plus connu en Allemagne est celui de Köln.

Pourquoi cette fête ? Parce que c'est, selon la religion catholique, une période de liesse, de plaisirs, d'excès en tout genre. On mange beaucoup avant de devoir ensuite se priver pour le jeûn. S'empiffrer de délicieux et caloriques Krapfen était donc un bon moyen de faire ses réserves de graisse ! 

 

S'il y a des affiches publicitaires que j'aime énormèment en Allemagne, ce sont celles de RISCHART. Durant la période de Noël, dans les métros ou même en ville, on ne pouvait pas les manquer : elles représentaient les différents Plätzchen, petits biscuits traditionnels de Noël. Pour ma part, voir une Zimtstern (étoile à la cannelle) géante, ça me faisait saliver. Actuellement, ce sont les Krapfen, chez eux, qui sont à l'honneur. Sur ces immenses affiches (il faudrait vraiment que je les prenne en photo !), un Krapfen sur fond blanc. Le Krapfen Tiramisu "Do you Tiramisu ?" donne tout bonnement envie de se jeter sur l'affiche. C'est vil, c'est rageant, ça veut nous pousser à la consommation !!!

 

Edit du 28 février : Voici la photo de l'affiche du Krapfen Tiramisu de RISCHART dont je parlais ci-dessus. ^^

 

DSC00777.JPG

 

Impossible donc de passer à côté des Krapfen, il faut au moins les goûter une fois, et se laisser tenter ! Ce n'est pas excessivement cher, entre 0.80€ et 1.25€ (Celui au champagne de chez Woerners, c'était 1.65€...) pour un.

Je ne suis quant à moi pas prête à m'en passer ! :)

 

http://www.maintal-konfitueren.de/en/sys/templates/userimages/krapfen.jpg

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 14:19

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est un http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Z0TFV2C1L._SL500_AA300_.jpgroman théâtral à caractère autobiographique écrit par Eric Emmanuel Schmidt. Il relate l'histoire de Momo, diminutif de Moïse, un jeune Parisien habitant rue Bleue avec son père, un avocat sans affaire et sans femme se souciant guère de l'enfant et le comparant sans cesse à un fils aîné imaginaire nommé Popol. Momo se détourne de ce père fantôme et se prend d'amitié pour Monsieur Ibrahim, "l'arabe du coin". Avec lui, Momo apprendra à être heureux, à devenir un homme, à s'ouvrir à la culture musulmane et ainsi, en tant que juif de naissance, à rester ouvert vis-à-vis des différentes religions. 

 

En Allemagne, ce roman est paru aux éditions Reclam, en version française annotée pour le vocabulaire. Il figure parmi les oeuvres françaises à connaître au programme scolaire. Les Q11 d'Unterhaching l'ont ainsi lu et étudié en classe.

Jeudi matin, 11h, a eu lieu une représentation en français à destination des élèves allemands de la pièce à la Amerikahaus de München, par la troupe American Drama Group Europe. Cette troupe composée de quatre acteurs français se déplace dans toute l'Europe pour jouer cette pièce depuis deux ans. Avant cela, leur périple avait été de faire connaître leur adaptation du Petit Prince de Saint-Exupéry. 

 

Deux acteurs jouaient les deux rôles principaux, Momo et Monsieur Ibrahim. Les deux autres, un homme et une femme, jouaient les personnages secondaires du livre : tour à tour Brigitte Bardot, deux prostituées de la Rue du Paradis, la mère de Momo, le père de Momo, un policier, un voleur de sac, un vendeur automobile... L'espace scènique était drôlement bien réfléchi : des panneaux coulisants montés sur roulettes auxquels on ajoutait différentes "ambiances" représentaient tour à tour (les acteurs faisaient littéralement tourner les panneaux sur eux-mêmes) l'appartement de Momo et son père, l'épicerie, la rue, leur périple vers le Croissant d'Or, ou leurs sorties à la mer ou dans le "vrai" Paris, ou plutôt celui des touristes. (" - Je n'avais jamais été à Paris. - Mais Momo, la rue Bleue, c'est à Paris ! - Oui mais ici, c'est le Paris que tout le monde connaît. - Le Paris des touristes, Momo.")

 

Le livre en lui-même est excellent, il se lit par ailleurs très facilement (à peine deux heures pour moi, en tant que française). La pièce est également un succès ! Les acteurs sont très bons, la pièce dynamique, les lieux défilent, les personnages se succèdent (c'est impressionnant d'imaginer le nombre de perruques que l'actrice doit possèder !), les scènes rythmées par des interludes musicaux. On ne s'ennuie vraiment pas et pour ceux, en Allemagne, qui ont l'occasion de la voir, je la recommande.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 16:27

Mozart, son 255ème anniversaire. De sa mort, de sa naissance ? Je ne le connais pas assez pour répondre. Peu importe, on fête le génie disparu. Rien que l'intitulé de l'événement de ce soir promet. Cela se passe au Philharmonie de München, ce lieu prestigieux qui voit passer en ses murs les plus grands orchestres, les mucisiens virtuoses.


Je n'arrive pas en retard, essoufflée, pour cette fois. Plutôt bien à l'avance même. L'accès à la salle est encore refusé. Je patiente donc en écrivant ces lignes. Les riches en profitent pour se pavaner dans leurs belles tenues du soir, un verre de Moët & Chandon à la main. Elles ont des sacs à main minuscules, les femmes. Les hommes sont plus discrets, prennent l'air digne et important. En public, il faut se donner une allure, une contenance, ne rien laisser paraître de gênant. Parmi eux, j'ai encore l'impression de faire tâche. Je n'ai pas laissé mes affaires au Garderobe, mon sac à moi est tout sauf minuscule, rempli de mes achats à Aldi Süd une demi-heure plus tôt, je suis seule, buvant mon Smoothie Apfel-Himbeer Rio d'Oro à même la bouteille. J'espère que je ne les ai pas trop choqués... ;)


L'heure défile et de plus en plus de monde se presse aux portes. Pour marquer l'ouverture, un cor vrombit. La masse des beaux costumes se met en mouvement pour aller s'installer. Je suis. ("Ergo sum" ? Naja, Descartes, sors de cette tête...)

Les zones les plus éloignées, et où je me trouvais la première fois pour la représentation de Kôdo, sont fermées au public. D'ailleurs, les zones occupées sont encore parsemées de places libres. Il y a donc moins de monde pour les 255 ans de Mozart, et qu'une seule date (car nous n'avons qu'un anniversaire par an, selbstverstandlich). Du coup, je suis plus proche et la place m'a coûté presque moitié moins cher. Enfin de la culture accessible ! Il y a l'air d'y avoir moins de malades également : ni éternuements brusques, ni toux sans fin. (Note pour plus tard : c'est assez drôle de se rendre compte qu'en fait, tous les malades se réveillent entre chaque pause entre les morceaux !)

 

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21h10 - Entracte (Pause)http://www.gasteig.de/media/uploads/images/kalender/quergross/ecbf605b936ba6349f3a1bec5286698e.jpg

La première partie du concert est terminée. J'en suis toute retournée, des étoiles dans les yeux, lesdits yeux au bord des larmes tellement c'était beau. Une question que je me pose : la beauté est-elle mieux ressentie pour ceux qui n'y connaissent rien à la musique, qui ne décortiquent pas morceau après morceau ? Le début était déjà très bien, mais le moment le plus marquant fut l'arrivée du harpiste, Emmanuel Ceysson, et du flûtiste Paolo Taballione. Magnifique harpe dorée qu'on installe au centre de tout. Je n'avais encore jamais eu l'occasion d'écouter quelqu'un jouer de la harpe. 

La musique, c'est quelque chose d'exaltant et bien plus que ça. Ca nous transporte. Je partais en voyage au fil des sons. Mes pensées aussi, je n'avais plus de contrôle sur elles. Cela fait ressurgir tellement de souvenirs en nous, d'émotions, des regrets, des promesses  qu'on se fait dans l'ombre. Et on sourit. On sourit pour soi, pour la musique, l'orchestre qui nous enchante, pour ceux qui nous observent peut-être du coin de l'oeil, on sourit pour ceux à qui on pense. A un certain harpiste qu'on imagine à ce moment-là. Ses doigts qui se promènent de corde en corde, sublimes. Ses mains au repos sur ses cuisses, avant de nous procurer de nouveau du bonheur. On est triste quand ça s'arrête. Applaudissements déchaînés, gerbes de fleurs pour les deux virtuoses. Ils le méritent bien.

 

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Deuxième partie

Fini les réactions "à chaud", notées à la va-vite hier soir dans mon petit cahier que je promène partout. La deuxième partie, je ne saurais non plus la décrire. Il y avait un violoniste, Florian Sonnleitner, qui dirigeait aussi les autres. Ca donnait fort bien. C'est impossible de décrire un concert, il faut le vivre. Je me rappelle que j'avais beaucoup de sympathie pour tous ces musiciens, alors que je ne les connaissais même pas. Le concert s'est fini vers 22h30, soit près de deux heures de vraie musique plein les oreilles. Bonheur. J'aime. Je recommande.

 

Jamais deux sans trois.

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 23:00

http://www.zoettl.de/filialen/logoxs.jpg

Zöttl est une filiale de Bäckerei-Konditorei à München et ses alentours. Une Bäckerei-Konditorei, c'est une boulangerie pâtisserie dans laquelle on peut manger sur place. J'en suis venue à connaître Zöttl la première fois ce lundi 10 janvier, quand, accompagnée de ma soeur, nous cherchions vers 17h autour de la très touristique Marienplatz un endroit pas trop cher où se désaltérer et reboucher une dent creuse. Notre attention s'est donc portée sur la vitrine de cette Bäckerei sur le Rindermarkt 1., c'est-à-dire derrière l'église du haut de laquelle on peut grimper pour avoir une vue de la ville et de l'Alte Rathaus en particulier. J'y suis retournée cet après-midi avec une connaissance allemande, me rappelant que c'était un lieu qui m'avait plu et par ailleurs assez facile à trouver.

A l'intérieur, les prix y sont très raisonnables. Le Heiße Schokolade ne m'a coûté que 2€. Les prix des pâtisseries également tournent autour de cette somme-là. Par exemple, ma part de gâteau à la framboise (Himbeerkuchenstück) m'a coûté 1.90€. La première fois, j'avais choisi un Waldfruchtekrapfen (beignet fourré fruits des bois). Est-il encore nécessaire de préciser que c'était très bon et qu'en ressortant, nous étions tout à fait rassasiées ?

L'arrière de cette Bäckerei se compose des tables et tabourets. Allez-y en petits groupes de deux ou trois. Une seule table peut être occupée par quatre personnes. C'est à celle-ci que nous étions la première fois, bien que nous n'étions que deux. L'intérieur fait assez rustique, les lumières sont tamisées, des bibliothèques supportent des livres de tous genres, une vieille horloge dans un coin de la pièce nous donne l'heure. Ses aiguilles semblent immobiles mais je vous assure qu'elle fonctionne. C'est un endroit vraiment très agréable et tranquille, on y est à l'aise pour discuter. Le seul point négatif de cet endroit, c'est l'absence de toilettes. Evitez donc de boire trop si vous avez l'intention de discuter longtemps ! ;) Pour tout le reste, je recommande donc Zöttl !

 

http://www.zoettl.de/filialen/stadtmitte/rinder.jpg

(cliquer sur les images pour accèder au site internet Zöttl)

 

 


 

 

http://www.cafe-kosmos.de/fotos/header-start.jpg

 

Café Kosmos
Dachauerstrasse 7
80335 München

 

A 17h, après avoir quitté l'Allemande avec qui je venais de passer deux heures à la Bäckerei, j'étais attendue dans un Kneipe nommé Kosmos. M'étant mal renseigné la veille sur l'adresse de ce bar-café, je suis partie dans la mauvaise direction en remontant la Luisenstraße jusqu'à la Königplatz. Déjà, ça commençait mal. Finalement, j'y parviens, grâce à Clarisse venue me chercher (danke !), et j'y retrouve Alexia et Sarah, la dernière étant une assistante venue du Quebec, que je n'avais plus vue depuis l'Einführungstagung à Altenberg.

L'endroit est vraiment très petit, tout en longueur, et l'étage est accessible par un escalier en colimaçon. Les murs sont nus, le bar, au rez-de-chaussée, prend presque tout l'espace. Une bière inconnue nommée Astra et vendue dans une petite bouteille était apparemment là-bas très appréciée, autrement je n'ai rien remarqué de spécial dans ce Kneipe. Je n'ai pas fait attention à la musique. Y en avait-il seulement ? Au moins, nous nous ententions parler et c'est un point positif. Nous n'étions pas non plus les uns sur les autres.

A droite, dès qu'on entre, il y a une petite table basse. C'est là que nous étions, toutes les quatre. L'inconvénient, c'était l'air froid qui pénétrait la pièce chaque fois que quelqu'un entrait ou sortait. J'ai commandé un coktail à 3.40€ qui contenait de la menthe, de la pêche, un alcool et de la glace pilée, mais je ne me rappelle plus de son nom. Pour commander, il faut aller au bar, autrement personne ne vient vers nous. Les deux barmen (barmans ?) ne semblaient pas pressés de me servir. Ils pensaient que j'avais déjà commandé. Et quand bien même, pourquoi attendrais-je bêtement au bar, si ce n'était pas pour commander ? Bref...

Je n'ai pas tellement d'opinion sur ce Kneipe, il m'a plutôt laissée indifférente. Ce n'est pas moi qui avais choisi le lieu du rendez-vous et je ne pense pas qu'à l'avenir, j'y retournerai par moi-même.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 23:00

Le problème avec un blog, c'est que ça prend du temps. La vie se poursuit d'elle-même, on a beau souhaiter retenir les petits grains qui s'écoulent du sablier, on ne peut rien y faire, et le temps manque pour coucher sur papier ces bribes d'existence.

 

Pour les vacances de Noël, je suis retournée en France. Ô joie de retrouver le cocon familial après trois mois d'éloignement. Le Nord, la Bourgogne, l'Île-de-France et retour dans le Nord. Clouée au lit. Trop abusé des bonnes choses, trop de microbes grippaux dans l'air. J'ai cru y voir un mauvais présage du genre "attention, en 2011, les problèmes de santé vous guettent !" J'espère que ça n'a rien à avoir avec l'astrologie, vues les études qui ont été menées récemment et se diffusent un peu partout, annonçant que certains Vierges ne le sont désormais plus, et idem pour les autres signes du Zodiaque.

Tout fout l'camp !

 

Le 4 Janvier, on reprend la route vers chez moi. On : Moi et ma Nyny de soeur. Elle est restée deux semaines avec moi, dans mon appart terrier d'Oberhaching. Levées tôt le matin, pour prendre un TER direction Lille Flandres. De là, on attend la correspondance vers Liège. Nyny a un ami qui y habite et vient nous chercher à la gare belge. On passe donc quelques heures dans cette ville, à manger une frite bien typisch tout en marchant et à déguster (goûter pour moi, malade oblige, j'y ai à peine touché) une boisson nommé Liégeois, composée sans doute de sirop (grenadine ?) et d'Orangina ou autre boisson fruitée gazeuse. C'était la première fois pour moi que je visitais Liège. J'aurais bien aimé goûter les célébres Lacquements mais d'une part, avec les frites, je n'avais déjà plus faim, d'autre part, le petit vendeur était fermé à ce moment-là. Donc nous sommes repartis.

L'ami belge nous a fait passer la frontière allemande en voiture, nous a déposées à Aachen. De là, train régional (1h) jusque Köln, où les soucis ont commencé. Sur notre feuille de route (les billets étaient réservés bien à l'avance), nous devions prendre un train de Köln jusque Mannheim, puis une autre de Mannheim à München. Conditions météorologiques oblige, supposons, le train jusque Mannhein était annoncé avec un retard de 45 min...qui n'a fait que croître en fait. Cherchant une solution, il s'est avéré que le train vers München que nous devions prendre à partir de Mannheim passait en fait tout d'abord... à Köln ! Nous sommes donc restées sur le quai, à attendre dans le froid l'arrivée de cet ICE. C'était très long. Au dernier moment, alors qu'il allait arriver, un message dans les hauts-parleurs de la gare nous apprend que le numéro de la voie change ! Et voilà que la course commence pour redescendre avec les valises et atteindre la voie adéquate. Ouf, le train est là, on est enfin dedans, nous allons pouvoir nous réchauffer et nous reposer. Ah ben non pas se reposer en fait. L'ICE était complètement bondé. Une nouvelle heure, nous sommes restées debout. Ca commençait à devenir pénible. Finalement, des places se libéraient, on a pu s'asseoir, et cette fois, que trépasse si je faiblis, on ne les a pas quittées avant d'être arrivées in München ! 30 min de S-Bahn, 30 min de marche jusque chez moi, on défait les bagages et vite on se couche ! Fiou, enfin ! :)

 

Ce que je retiendrai de ces deux semaines mit Schwester : (tellement de choses, dans le désordre)


* La Galette des Rois pour les LK13 d'Unterhaching et les petites merdes de gâteau au chocolat dans le four ;

* Les parcours de chez moi jusqu'à Deisenhofen et inversement à chantonner, même si certains airs revenaient plus que d'autres ;

* La connexion Internet à se partager, ton arrivée sur HE, la mienne sur P.be ;

* La Schmetterlingesaustellung, puis la Galette des Rois avec les Erasmus, moi sous la table, nos difficultés à nous rendre à la soirée "Apéro français" une fois parvenues à la station de métro indiquée, le verbe "se mouvoir" ^^ ;

* 3/0 des Ogres de Barback que tu m'as fait connaître ;

* La soirée Walt Disney, la soirée Harry Potter 5 et 6, et aussi ce film pourri avec Cameron Diaz dont je ne sais déjà plus le nom ;

* Le jus de fruit à 2€ seulement grâce au Happy Hour, dans le Olympia-Einkaufzentrum ;

* Être allées dans un restaurant viêt-thaï alors qu'on avait prévu un chinois et un jap'. Mais de toute manière, ils mélangent tout !

* Être allées à Woerners sur la Marienplatz, ce Café-Konditorei qui me fait penser au Café Mozart de Salzburg ;

* Avoir attendu en vain lundi à 17h de voir s'animer le Glockenspiel...et s'être finalement réfugiées dans une Bäckerei après avoir cherché un endroit pas trop cher ;

* La nouvelle coupe de cheveux le dimanche soir avec les ciseaux merdiques !

* Chacha qui est devenu tout raplapla ;

* La machine à laver que tu as maudit (mais elle le méritait !), et le sèche-linge qui a fait péter les plombs encore cinq fois de suite ;

* Et surtout, surtout, notre samedi 15 et notre périple dans la Bavière grâce au Bayern-Ticket : München => Regensburg => Schwandorf et son Naab => Nürnberg => Bamberg => Nürnberg => Regensburg => München.

* Être allées dans un restaurant typisch bayrisch in Regensburg, histoire de fêter cette belle escapade et repartir le ventre plein ;

* Notre déception d'avoir loupé l'ALEX à une ou deux minutes près qui nous aurait amenées à la frontière tchéque et au final, notre superbe et folle improvisation !

* Le chocolat blanc à la mangue de Eilles, la Granatapfel... et certainement d'autres Süßigkeiten wieso !

 

Ca fait déjà pas mal de souvenirs et j'espère qu'il y en aura encore d'autres. C'est même sûr puisque je viendrai à B'ham. Il ne manque que les billets. Vivement les Winterferien ! J'ai hâte ! ♥

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 17:42

Je ne leur jette pas la pierre.

Je ne fais que constater.

Cette fois, ils ont fait encore plus fort !

Changement de prénom, nom incomplet.

Mais où est donc passée mon identité ?

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 15:44

[Conscience professionnelle ? C'est quoi ça ?

Tu aurais pu repartir chez toi mercredi, au lieu de vendredi 24.

Surtout que tu n'as que deux heures le jeudi...

Tu sais, nous, les profs, on fait un peu ce qu'on veut...et ce qu'on peut !]

 

Un de mes collègues, aujourd'hui, à la fin de son cours.

N'empêche que les écoles de Bavière, c'est réputé pour être les meilleures d'Allemagne...

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 18:18

Voilà, depuis mardi, les températures sont dans le négatif, et la neige est là, bien réelle, bien froide aussi, forcément. Outre quelques petites contrariétés, comme la glissade à vélo du jeudi matin en allant travailler (j'avais oublié que frein + gel des routes n'allaient pas bien ensemble...et que j'ai pas des pneus neige, moi !!!), la nécessité de se couvrir de multiples couches de vêtements tel un oignon (c'est pas super flatteur de se dire qu'on ressemble à un oignon... ou pire, à Bibendum !), j'aime bien la neige, c'est joli et ça fait penser à Noël, car un Noël sans neige, ça semble tout de suite moins magique.

Une petite photo prise jeudi midi en rentrant du boulot, de chez moi :

 

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D'ailleurs, tout à l'heure, parce qu'on est le premier dimanche de l'Avent, et parce que les Allemands aiment énormément les traditions, Eva m'a offert une belle et grande couronne de Noël à présent sur ma porte d'entrée. Ainsi, j'ai un peu l'esprit de Noël chez moi. Felix a laissé chez moi (ou donné, je ne sais pas ^^) un dessin d'un bonhomme qu'il dit être un dinosaure Rex, avec un ruban doré accroché à la feuille. (Bon, il n'a que quatre ans, hein, c'est chou !)

 

Hier, après avoir fait ma larve au lit (envie d'hiberner matinale), je suis sortie me promener histoire de profiter des premières neiges et de l'ouverture des premiers marchés de Noël (Weihnachtsmärkte).

Ici, en attendant la S-Bahn, à la Halte Deisenhofen. A l'arrière-plan, on peut voir l'Evangelische Kirche de la ville.

 

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Des passants sur le Ludwigsbrücke, après être descendue à Isartor :

 

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A l'entrée du parc, une fontaine mythologique. Nous sommes toujours en automne mais pourtant quel changement en un mois de temps à peine !

 

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J'adore celle-ci, avec l'Isar à gauche. Allez hop, c'est parti pour la balade dans l'Englischer Garten.

 

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Marché de Noël sur la Praterinsel :

 

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Toujours l'Isar :

 

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La découverte de ce samedi : des graffitis qui viennent juste d'être réalisés (les mecs étaient là, avec leur matos de peinture) dans un passage sous un pont sous l'Europaplatz. CHAPEAU LES ARTISTES !!!

 

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Marché de Noël de la Chinesischer Turm dans l'Englischer Garten :

 

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J'adooore les lumières de la Chinesischer Turm et du sapin de Noël juste à côté ! Et quel monde malgré le froid ! Je me serais bien pris du Glühwein histoire de me réchauffer après deux heures de marche mais j'aurais finalement opté pour une Waffel mit Zimtzucker. Ca vaut pas les gauffres belges malheureusement...

 

Et la photo finale : Sankt Nikolaus, une semaine en avance ! Vraiment très réaliste, j'ai pas réussi à détecter s'il portait vraiment un masque ou non... ^^' Et j'ai pas eu droit à la friandise, sans doute que j'étais trop vieille, mais je n'ai pas osé aller réclamer...

 

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Ca fait pas mal de photos mais ça vous met, j'espère, un peu dans l'ambiance dans laquelle je vis en ce moment. Sans compter la course aux cadeaux, les idées à trouver surtout, ceux que je m'offre pour le plaisir (de mon estomac particulièrement) und so weiter et j'espère que vous en profitez toujours autant que moi... ^^

 

Bussis !

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Présentation

  • : Journal d'une Germanophile
  • : Jeune Française partie à 20 ans travailler en Allemagne comme Fremdsprachassistentin en Bavière, j'étudie depuis l'allemand et plus encore l'interculturalité franco-allemande à Aix-en-Provence, Berlin et Tübingen. Ce blog survit pour faire partager mes coups de coeur, de gueule parfois, mon quotidien surtout, mes voyages, mes espoirs et mes doutes...
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