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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 10:35

Petite information culturelle rapide : ce dimanche 12 mai 2013, c'est le Muttertag, la fête des mères allemandes. Les magasins pullulent d'offres spéciales et de coffrets cadeaux de toutes espèces.

Sans compter que, et j'ai trouvé cela vraiment surprenant, les Allemands possèdent un Männertag, une journée des hommes, et celle-ci tombait hier, le même jour que Himmelfahrt, l'Ascension. Jamais je n'avais entendu parler d'un pays qui avait instauré une telle journée, mais après tout, pourquoi pas ? Eux aussi ont le droit d'avoir leur fête.

Mais c'est aussi l'Internationaler Museumtag, la journée internationale des musées. Un nombre - tout de même assez réduit, à mon avis, soit 8 seulement à Berlin - de musées ouvre donc leurs portes au public en Allemagne, et cette liste peut être consultée ici :

Enfin, si je devais évoquer un autre truc cool à faire en cette journée du 12 mai, je choisirais l'édition du printemps du Handmade Supermarket, qui se déroule de 10 à 18h dans le Markthalle Neun de Kreuzberg. Il s'agit d'un grand marché couvert rassemblant des articles faits main, traditionnels, issus du commerce équitable, de l'artisanat au design et à la mode, en passant par le bio et globalement ce qu'on peut désigner par alternatif. Leur motto : "Buy local - think global!" J'étais déjà tombée par hasard sur une de leurs journées le mois dernier, au gré de balades "le cœur ouvert à l'inconnu" (comme le chante Joe Dassin sur nos mythiques Champs-Elysées français) et j'avais trouvé l'événement vraiment intéressant. J'y retournerai très volontiers, pour le plaisir des yeux, des narines (ils font de très bonnes choses sur place, comme du jus de pommes fraîchement pressés et du crumble bio encore tout chaud !) et l'ambiance, tout simplement.

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 19:46

Trois semaines bien chargées se sont écoulées et l'information principale qui en découle est que je n'habite plus dans le quartier berlinois de Weißensee, mais depuis vendredi soir dans celui bien mieux (c'est mon préféré alors je ne vais pas le critiquer !) de Prenzlauer Berg, aussi surnommé Prenzlberg.

J'ai dit adieu à mon lac, à mon supermarché Norma, à la ligne de tram 27 qui m'amenait directement vers chez mes copines à Lichtenberg, mais surtout, j'ai dit adieu à mes colocataires avec qui ça n'allait vraiment plus. J'habite à présent bien plus proche du centre-ville (difficile de parler d'un centre-ville à Berlin, me direz-vous), à seulement 15/20 minutes de ma faculté, je suis à l'intérieur du Ring berlinois, dans une rue plutôt tranquille d'un quartier pourtant animé, et toujours à l'est. J'aime bien l'est de Berlin, il a encore ce quelque chose d'une atmosphère indescriptible à mes yeux...

Je ne pouvais pas mieux tomber.

Sans aller jusqu'à parler de renaissance, j'avais vraiment besoin de changer d'air. Je passe d'un sentiment d'oppresion et de frustration à une impression nouvelle de grande liberté retrouvée. Je respire. Je vis seule, du moins partiellement, dans un grand appartement, dans lequel je peux faire ce que bon me semble, à commencer par inviter des amis et organiser des dîners sympathiques autour d'un bon petit plat fait maison, laisser la vaisselle dans l'état quelques heures s'il me plaît, ne pas penser à devoir respecter mille et une règles "de bon sens" au risque de me sentir prise en faute et jugée d'enfant capricieuse.

Petit aperçu de ma chambre

Petit aperçu de ma chambre

Ma nouvelle chambre s'avère ainsi être devenue mon petit havre de paix. Je m'y sens bien et je ne cherche plus à fuir autant que possible de cet espace-ci. Je possède un petit balcon sur lequel je peux profiter du soleil berlinois toutes les après-midis, et regarder les gens passer, comme mes voisins qui profitent eux-mêmes de leur balcon. Je ne suis pas très loin des Arkaden de la Schönhauser Allee, ni de la Kulturbrauerei, de la boulangerie suisse Bakermans dont j'avais déjà parlé sur ce blog il y a quelques mois, et - quelle chance ! - pas très loin non plus du Mauerpark, dans lequel se déroule tous les dimanches le plus grand marché alternatif (Tröddelmarkt) de Berlin, où l'ont trouve plein de jolies choses uniques, où l'on peut faire des barbecues entre amis, voir des spectacles et côtoyer les artistes de rue, les musiciens en herbe, des graffeurs en pleine action, etc. Pas loin non plus, je peux prendre le M10, ce tram qui relie Prenzlberg et les quartiers de Friedrichshain-Kreuzberg, plus au sud, et que les locaux surnomment "Party-tram" parce que ces quartiers sont les destinations de ceux qui veulent sortir s'amuser et faire la fête ! (De l'avantage de connaître quelques Allemands en question pour connaître ce genre de détails !)

Du balcon, plus tôt dans l'après-midi...

Du balcon, plus tôt dans l'après-midi...

Je suis encore à Berlin pour deux mois et demi, et après beaucoup de stress au sujet de la recherche urgente d'un nouveau logement, et de la fatigue d'un double déménagement (le 30 avril, j'ai préféré partir vivre quelques jours chez une amie avant de pouvoir prendre possession de mon nouveau chez-moi temporaire ce vendredi 3 mai), je sens qu'une nouvelle et belle page blanche s'offre à moi, qui va me permettre d'en profiter encore plus pleinement. Au final, je surmonte les obstacles qui se mettent au travers de ma route, non sans un soutien inestimable au passage (et un grand merci à ces personnes-là ♥), et je repars de plus belle.

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 09:28

Ca peut en intéresser certains : le Comic Invasion Berlin ce dimanche. "A new Berlin comics festival in April with comic exhibition, book tables, comic events, concerts and and and for everyone and for free - für alle und kostenlos."
http://comicinvasionberlin.tumblr.com/post/41038048139/2013-festival-programm

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:25

Lindsey Stiling en concert au Tempodrom de Berlin le 19 juin 2013. Cette fois, je ne la manquerai pas ! Billet acheté !!!!!


Lindsey Stirling im Konzert in Berlin, diesmal verpasse ich sie nicht! Ticket gerade online gekauft! :D

Lindsey Stiling en concert au Tempodrom de Berlin...
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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 18:10

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9... Auf!

Hier kommt die Sonne.

(Sonne, von Rammstein.)

 

En début de semaine reprenait - enfin ! - les cours à l'université et apparaissaient les premiers signes de l'arrivée du printemps. Il y a une semaine, je rentrais d'un weekend bien plaisant à Erfurt, une escapade dans la Thuringe, à trois heures de route de Berlin, et j'avais la surprise de la disparition de la neige. Pffuit! Evaporée en ma courte absence. Après un hiver long de six mois - c'était à en devenir fou -, la nature se réveille subrepticement, l'envie de sortir et de bouger revient, je revis. Soleil, mon amour.

 

Guten Morgen, Sonnenschein!

Wache mich auf und komm herein.

(Chanson éponyme, von Nana Mouskouri)

 

J'ai ce semestre assez peu de cours, mais des cours particulièrement intéressants et passionnants. Principalement, je fais de la traduction : je vais traduire des films (et apprendre à intégrer des sous-titres à des vidéos, ce qui m'enchante également assez, on ne crache pas sur les aspects techniques), dont un qui sera certainement diffusé lors d'un festival du film à Hambourg en août cet été ; une Bande Dessinée relatant le grand classique de la littérature française Les Misérables de Victor Hugo (j'ai adoré le film en chansons qui en a été fait dernièrement et ce projet me plaît donc d'ores et déjà beaucoup !) dans l'espoir qu'une maison d'édition allemande décide ensuite de publier notre réalisation ; des textes un peu plus conventionnels traitant des relations internationales, le premier ayant été un article de presse sur le dernier sommet de l'ONU sur la protection des droits des femmes dans le monde. 

Cours remarqué d'office l'année dernière sur le site de la HU et que je ne pouvais pas ne pas suivre, l'édition. Parce qu'en DUT, ça manquait sérieusement d'éditorial, et que le milieu continue de me faire vibrer. Qui sait, dans un coin de ma tête, ce n'est pas encore tout à fait une cause perdue.

Et parce que j'aime aller au bout lorsque je commence quelque chose, je continue d'apprendre le portugais ; même professeur, quasiment les mêmes têtes d'apprenants, et toujours l'idée que peut-être, qui sait, ce n'est pas vain, ça non plus. Brésil ou Portugal, ces deux destinations ne sont pas à négliger. (On ne voyage jamais assez.)(Je m'invente beaucoup de Mottos/devises ces derniers temps.)(Carpe Diem étant la plus connue.)(Et "ne rien regretter/Nichts bedauern" la seconde.)(Voilà, vous savez tout.)

 


Ich wär so gern,
ein kleiner Sonnenstrahl,
ein kleiner Lichtblitz,
Lichtblick am Horizont.
Ein gute-Laune bringer,
ein Friedensbote und
ein Freudenspender,
Glücksversender,
ein Lächeln ohne Grund.

( Sonnenstrahl (cover), von Schandmaul)

(Il faut ici que je traduise aux non-germanophones car c'est un couplet très "radieux" : ♪ je serais volontiers un petit rayon de soleil, un petit éclat de lumière, éclat de lumière à l'horizon. Un apporteur de bonne humeur, un ambassadeur de la paix, un donneur de joie, un transmetteur de bonheur, un sourire sans raison. ♪)

 

Je me suis enfin mise au jogging avec l'arrivée des beaux jours (c'était un "projet"/bonne résolution de longue date, non pas que j'ai à perdre mais pour rester "fit", en forme), et me suis par ailleurs inscrite à un cours de taiji chuan à l'épée tous les lundis midis. Le cours commence demain, je sens que cela va me rappeler de bons souvenirs.  J'envisage de tester tous les meilleurs endroits pour pique-niquer de Berlin, éventuellement les Biergärten (jardins de la bière) en concédant toutefois que les meilleurs d'entre eux ne peuvent qu'être à Munich, et d'ailleurs, j'aimerais beaucoup retourner à Munich un weekend durant le laps de temps qu'il me reste à passer cette année en Allemagne. (Je crois en fait que je ne vais pas avoir assez de weekends pour visiter toutes les autres villes (allemandes ou européennes) que j'ai l'intention de voir, mais il n'est jamais trop tard !)

 

☼☼☼☼☼☼


Bref, du Sonne/soleil et de la Lebensfreude/joie de vivre pour chasser les schwarzen Wölkchen/petits nuages noirs qui incrustent ma Leben/vie ! ;-)

 

☼☼☼☼☼☼

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:36

DSC05940.JPGGare centrale de Varsovie.

 

Un tour de la Pologne, sans un détour par sa capitale, c'est clairement impensable. Nous voilà donc arrivés à Varsovie, au coeur du territoire polonais. Une ville entièrement détruite pendant la seconde guerre mondiale, victime malheureuse de ses deux voisins allemand et soviétique, et d'avoir osé longtemps résister et tenir tête, aujourd'hui entièrement reconstuite et ployant sous les monuments et gratte-ciels, les uns clamant tourisme, les autres capitalisme.

 

DSC06078.JPGDSC06121.JPGLe Palais des Sciences et de la Culture, de jour et de nuit.

 

Il y a énormément à faire, à voir, à savoir sur Varsovie. Nous sommes restés trois jours, concients qu'une journée n'aurait vraiment pas suffi. Trois jours, c'était bien. Mais plus, cela n'aurait pas été de refus !

Lorsqu'on arrive, et c'est encore plus flagrant la nuit du fait de ses lumières, le bâtiment le plus remarquable du centre-ville, c'est le Palais des Sciences et de la Culture. Et vous savez quoi ? C'est normal. Bien que ce ne soit plus du tout le cas aujourd'hui, ce bâtiment voulu par Staline, alors que l'URSS occupait la Pologne meutrie, avait pour ambition d'être le plus haut du pays. Staline avait le choix entre plusieurs projets et c'est celui-ci qu'il a préféré. Il faut se mettre en tête qu'à ce moment-là, l'idée était totalement malvenue : la capitale n'était plus qu'un champ de ruines, le peuple polonais vivait la misère, suppliait pour des logements, se mourrait de faim, et Staline décréta qu'il lui fallait un Palais des Sciences et de la Culture pour impressionner ! Mais tel fut fait selon sa volonté. Le Palais est longtemps demeuré un objet de haine et de hantise pour les Polonais qui l'ont vu s'élever sous leurs yeux, et il a plusieurs fois été question de le détruire après la mort du dictateur. Finalement, il tient toujours debout et est devenu un monument touristique avec son histoire, il abrite toujours des musées, restaurants, un grand cinéma, etc. Et il s'est fait dépasser.

 

En remontant la Krakowskie Przedmiescie, en direction de la vieille-ville :

 

DSC05954.JPGEglise de la Sainte-Croix.

 

DSC05956.JPG

Entrée de l'Université de Varsovie.

 

DSC05959.JPGDevant l'Eglise des Visitandines.

 

DSC05960.JPGDevant le Palais présidentiel.

 

DSC05964.JPGMonument d'Adam Mickiewicz, illustre poète polonais.

 

DSC05966.JPG

 

Comme toutes les villes polonaises, je l'ai déjà expliqué, celle-ci possède également une vieille ville (Stare Miasto), et comme toutes les vieilles villes, ça vaut le déplacement. Tout a été détruit, tout a été reconstruit à l'identique, plus aucune trace de la guerre, si ce n'est ici et là des plaques commémoratives, des mémorials, des lieux de souvenirs. Vous y verrez très certainement des ressemblances avec l'architecture observée à Dantzig ou Poznan. Il est clair qu'on peut par conséquent parler d'architecture typique polonaise.  

 

DSC05970.JPG

DSC05973.JPG

 

Vous avez ci-dessous un aperçu de la place du marché de la vieille ville, où se trouve notamment un bureau de Poste et quelques terrasses de café fort agréables lorsqu'il fait soleil dès le petit matin.  

 

DSC05983.JPG

 

Varsovie, comme Cracovie, est dotée de barbacanes, mur de briques rouges de protection qui entourait la vieille ville et lui permettait de se défendre lorsqu'elle était assiègée. A présent, c'est surtout sympa dans le paysage, mais ça n'a plus tellement d'utilité. (Avant, il y avait aussi la fière cavalerie polonaise, mais ça, c'était avant...)

 

DSC06000.JPG

 

Votre matinée est passée, vous venez de manger (juif, à la meilleure adresse que vous aviez pu trouver : Pod Sansonem, près, justement, des barbacanes), vous décidez de repartir reboosté à l'assaut des sentiers nouveaux, cette fois en direction du fleuve de la Vistule, et du quartier de l'autre rive, Praga.

Praga, à l'est, est un quartier bien plus pauvre et moins touristique, moins de monuments, une impression de fouillis qui m'est restée.Tout de même, allez-y si vous en avez le temps, rien que pour la traversée de la Vistule, c'est par ailleurs à Praga que se trouve le zoo de la ville, d'autres centres commerciaux, bien sûr, mais surtout le nouveau stade de football construit pour l'Euro 2012. Et puis, ça fait une belle idée de balade et les kilomètres s'enchaînent vite.

 

DSC06024.JPGEn passant devant le jardin zoologique de Varsovie.

DSC06030.JPGLa nouvelle gare desservant le Stade de Varsovie.

DSC06028.JPG2013-03-04-17.08.21.jpg

Stade de Varsovie pour l'Euro 2012. (en haut, appareil photo, en bas, un peu plus tard, smartphone)

 2013-03-04-17.02.34.jpg2013-03-04-17.02.29.jpgLa traversée du pont reliant les deux rives lorsque le soleil se couchait. (qualitée smartphone)

 

Le deuxième journée, vous prenez le bus pour descendre vers le sud de la ville, dans l'intention de voir à quoi ressemble le Palais Wilanow, la résidence d'été royale. Il y a plusieurs lignes de bus avec des horaires très fréquents pour s'y rendre, en une trentaine de minutes. Le Palais, malheureusement, est fermé, donc impossible de le visiter, et les jardins se préparent pour la vraie période touristique à venir (mars, c'est encore un peu tôt.)

 

De beaux clichés tout de même pour montrer un peu ce fameux Palais et ses jardins :

 

DSC06053.JPGDSC06060.JPGDSC06061.JPGDSC06063.JPG

L'après-midi de la deuxième journée a été consacrée à parcourir l'ancien ghetto juif de la ville, haut lieu de mémoire, où subsiste encore une seule et unique synagogue. A ce propos, le Guide du routard est très bien fait car l'idée de ce parcours est tout droit inspirée de l'itinéraire "Sur les traces de l'ancien ghetto" proposé, avec explications à la clé. Il faut quand même être en bonne forme physique si on fait tout à pied, comme nous avions décidé de le faire cette fois encore ; le cimetière juif est ainsi assez excentré, et lorsque nous sommes enfin arrivés devant, c'était l'heure de fermeture. Déception... et retour en bus vers l'hostel.

 

DSC06106.JPGDSC06082.JPGDSC06080.JPGDSC06087.JPG

La troisième journée a été bien moins passionnante : nous devions quitter l'hostel, et la perspective des sacs à dos à transporter de nouveau a freiné la motivation de chacun à effectuer un énième circuit. De-ci, de-là, nous sommes retournés vers la vieille ville, pas si loin de l'hostel à pied, où les terrasses ont attiré les amateurs de café matinal. Puis une prise de conscience, des papiers importants oubliés la veille au soir dans un bar, l'angoisse, le retour au bar, fermé, le train du début d'après-midi reporté, les coups de téléphone, et comment nous nous sommes résolus à essayer enfin le métro varsovien, pour nous rendre à l'Ambassade de France. La déclaration de perte de la carte d'identité, le goûter dans une pâtisserie-glacier, l'uttime coup de fil, le retour au bar et les documents retrouvés.

Ouf, nous n'aurions pas manqué le dernier train de la journée pour Lublin.

 

DSC06094.JPGJuste comme ça, parce que j'ai trouvé ces panneaux amusants, sortis de tous contextes. ;)


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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 14:00

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Après avoir visité Dantzig, nous sommes redescendus, direction la ville de Poznań (Posen en allemand).

Pour rappel, une carte de mon itinéraire se trouve ici.

Poznań se situe sur l'axe Berlin - Varsovie, dans la région de la Grande Pologne (Wielkopolska). Ville universitaire, c'est également l'une des plus dynamiques du pays. Bien sûr, lorsque l'on ne dispose que d'une nuit et une journée pour visiter une ville, on va à l'essentiel, et donc généralement la vieille ville (Stare Miasto) et ses alentours, ainsi que, par la force des choses, les alentours de la gare.

 

DSC05876.JPGDSC05865.JPGDSC05874.JPGUn coup de coeur pour cette Stare Miasto et ses ruelles adjacentes


Sa vieille ville, avec ses petites maisons mitoyennes à pignons et très colorées, n'est pas sans rappeler celles que j'ai pu admirer à Dantzig. La place principale, ancienne place du marché (toutes les villes polonaises semblent avoir un Rynek Głowny ou Stary Rynek), est une grande place carrée formée par un alignement de belles façades, avec en son centre, l'église, la mairie, des restaurants chics, de petites halles où l'on trouve des boutiques de souvenirs, un café avec terrasse qui s'avère aussi être la Poste (un brin original, la boîte aux lettres, devant le comptoir, vaut le détour), etc. 

Sur la terrasse en question, nous sommes restées un moment, à boire un verre/un café, à profiter du soleil de cette incroyable journée, à s'imprégner de l'ambiance en écoutant un accordéoniste jouer quelques airs (et même du Yann Thiersen !) C'était samedi matin, la foule des badauds arrivait peu à peu, mais tout était encore tranquille.

Sur le coup de midi, une foule était rassemblée en face de nous, attendant je ne savais quoi les yeux levés vers le clocher de l'église. Il s'avère que, comme à la Marienkirche de Munich, il y a une sorte de Glockenspiel : deux ""boucs"" sortent du clocher pour baisser la tête et se donner des coups de cornes. La signification de ceci ? Aucune idée, mais assurément quelque chose de propre à la ville de Poznań, une légende mettant en scène ces animaux, que sais-je.

 

DSC05885.JPGLe Glockenspiel version Poznań

 

Même en s'éloignant un peu de la Stare Miasto, la ville reste intéressante à voir. Comme dans la majorité des villes polonaises, celle-ci regorge par exemple d'églises, de coins de verdure, de jolies fontaines et autres sculptures. Vous trouverez des endroits beaucoup plus modernes pour faire du shopping comme le Stary Browar Shopping Mall, le centre commercial de la vieille brasserie si on traduit, des places empreintes d'histoire...

 

DSC05891.JPGSculpture grandeur nature sur la rue Połwiejska.

 

DSC05896.JPGDes figurines plastiques géantes de lapin devant le Stary Browar Shopping Mall.

 

DSC05898.JPGPlac Wolności - Place de la Liberté

 

DSC05903.JPGSur le chemin du retour vers la gare, panneaux vitrés installés pour l'Euro 2012.

 

La visite est terminée. Pas de musée, à peine de boutiques, juste une longue promenade sac sur le dos dans cette belle ville de Poznan, qui compte parmi les plus agréables que j'ai traversées. Le beau temps de ce début de voyage, évidemment, joue un rôle certain. Direction la capitale pour la suite de l'aventure.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:45

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Dantzig, la "perle de la Baltique" fera l'objet du premier article de ma série sur les villes de Pologne.

 

Située au Nord de la Pologne, sur les côtes de la mer Batique et à l'embouchure du fleuve de la Vistule, qui traverse notamment Varsovie et Cracovie, Dantzig fut de tout temps une cité libre, cosmopolite, vivant principalement du commerce. C'est une ville stratégique, par le port de laquelle transitaient toutes les marchandises à destination des autres grandes villes du pays et plus. Elle éveillait par sa beauté et sa richesse les convoitises mais ne pliait jamais, préservait fièrement son appelation de "Ville libre de Dantzig". 

 

En 1959 paraissait Le Tambour ( Die Blechtrommel), une des oeuvres majeures de Günter Grass, futur Prix Nobel de Littérature allemand (en 1999). Le héros-narrateur Oskar, un petit garçon mi-allemand, mi-polonais, à l'image de la ville longtemps prise entre deux feux, qui avait décidé de ne plus grandir, y raconte son histoire au temps de l'entre-deux guerres et du IIIème Reich, et comment la ville de Dantzig participât et vécut ces événements, déchirée par la confrontation des deux peuples qui y cohabitaient jusqu'alors pacifiquement ; comment la majorité de la population, à ce moment-là allemande, dût migrer de force vers d'autres grandes villes allemandes de l'Ouest, à la fin de la Seconde guerre mondiale. La description de la ville dans l'oeuvre qu'en fait le petit Oskar est si réaliste qu'en lisant ses lignes, je m'étais mise dans la tête qu'un jour, j'irai voir Dantzig de mes propres yeux.

 

En 1970 et 1980, Dantzig fait encore parler d'elle dans l'histoire de la Pologne, alors sous le joug du bloc communiste. Cette fois, il s'agit de révoltes ouvrières qui touchent le pays entier, et qui verront naître le mouvement syndical Solidarność (Solidarité), encore aujourd'hui un symbole important d'indépendance et fierté nationale. A la tête du mouvement, un électricien, Lech Wałęsa, futur Prix Nobel de la Paix (en 1983) et Président de la Pologne (en 1990).

 

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"Głowne Miasto", le centre-ville de Dantzig (traduit par Old Town, vieille ville, en anglais)

 

DSC05808.JPG"Zielona Brama", ou la Porte Verte (qui ne l'est pourtant pas !), une des entrées vers la vieille-ville.

 

DSC05807.JPGLes quais de la rivière Motława, à l'est de la vieille-ville, et quelques bateaux de plaisance.

 

DSC05839.JPGLa Motława avec vue sur l'Île des Greniers de l'autre côté de la rive.


DSC05840.JPGPromenade sur les quais par un temps sublime.

 

DSC05831.JPGUlica Mariacka, la rue de Marie (la Sainte Vierge) et ses échoppes d'artisan.


De nombreux artisans venaient s'installer à Dantzig, également célèbre pour son commerce des pierres, et particulièrement l'ambre. Il existe d'ailleurs à Dantzig un musée entièrement consacré à l'ambre (Muzeum Bursztynu). Dans cette petite rue chic de la vieille ville, parallèle à la rue royale et débouchant sur la Motława, les artisans de l'ambre font l'étalage de leurs merveilles au promeneur. Parmi les choses à ramener de Dantzig en guise de souvenirs, l'ambre est le cadeau idéal. A noter que Dantzig assure 65% de la production mondiale de l'ambre, qui emploie aujourd'hui plus que la pêche ! (Source : Le Guide du Routard)

 

DSC05812.JPGUlica długa, la rue longue.

 

La rue longue est une composante de la voie royale de la ville, et l'une des rues qu'il faut absolument parcourir à Dantzig. Dur, de toute manière, de la manquer. C'est un alignement de façades toutes plus admirables les unes que les autres, typiques de l'architecture des villes hanséatiques (càd. de la région de la Hanse) C'est extrêmement coloré et bien décoré, chaque façade de cette rue mérite son coup d'oeil (plus ou moins long.) Sur cette place également se trouvait (se trouve peut-être toujours certains jours ?) le marché (Długi Targ) C'est tout au bout de cette rue que l'on peut voir le musée de l'ambre et la Porte Dorée (Brama Złota), une autre des portes de la ville.

 

DSC05816.JPGLa Fontaine Neptune que l'on trouve sur la place du marché de la rue longue.

 

Nous ne sommes restées à Dantzig qu'une nuit, que nous avons passée à l'hostel Old Town, situé à l'est de la ville, à 15/20 minutes à pied de la vieille ville, et la journée qui a suivie, durant laquelle nous avons pu découvrir les merveilles de la "Perle de la Baltique", sac sur le dos. Nous avons déjeuné pour pas cher dans un "mleczny" près de la rue longue, et goûté dans une très bonne pâtisserie ("cukiarna"). Le temps était magnifique pour ce début de voyage, et je n'ai pas été déçue, la cité était à la hauteur de mes attentes, et si je pouvais y retourner, je n'hésiterai pas, et en recommande la visite.

 

DSC05850.JPG

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 17:25

Chose promise, chose due, parlons de l'Interrail One Country Pass évoqué hier, avant que je ne commence ma série sur les villes de Pologne.

 

Tout voyage demande un certain temps de préparation ; l'une des questions soulevées avant notre départ était de savoir par quel moyen de transport nous allions traverser le pays : voiture de location, train ou bus. J'ai déjà parlé de nombreuses fois du covoiturage, pratique lors de voyages en solo, mais il s'agissait ici de se déplacer à cinq à la fois. En faisant des recherches sur internet, j'ai découvert ce site pour le voyage en train : Raildude.com

 

Petite présentation :


Raildude.png

Raildude n'est pas une société à but commercial mais un projet mené par des voyageurs en train passionnés et indépendants, et fondé par un Allemand en 1996. Il dispose de son propre forum et de sa communauté, et vise avant tout à faciliter à tous les voyages sur les rails à travers l'Europe et ses alentours. Il propose à l'origine un seul pass, l'Interrail Global Pass, pour les déplacements dans l'Europe entière. Mais parce que les besoins des voyageurs sont multiples et variés, l'Interrail One Country Pass a ensuite vu le jour. Comme son nom l'indique (en anglais), un tel pass est valable dans un seul pays (qui ne doit pas être le pays de résidence du porteur) et déclinable en version 3, 4, 6 ou 8 jours de voyage sur une période d'un mois.

 

Ainsi, avec la version 8 jours de voyage que j'avais réservée en ligne, j'ai eu la possibilité de choisir au jour le jour quel jour je voulais voyager durant mon séjour, je l'inscrivais sur le pass à ma montée dans le premier train, et ce jour-là, il m'était permis de prendre tous les trains que je désirais, à condition de rester en seconde classe (à moins d'opter pour un Pass 1ère classe plus cher.) Pas de soucis de réservation (sauf trains spéciaux qui nécessitent un supplément de prix, ce dont je n'ai pas eu besoin), pas d'attente au guichet, simplement le respect des horaires pour ne pas manquer le train que vous prévoyez de prendre ! (Si vous manquez le dernier train de la journée vers votre prochaine destination, c'est toute votre organisation qui s'écroule.)

Car c'est tout un travail d'organisation préliminaire : avant de réserver le Pass, et afin de voir s'il était adapté à mes besoins, j'ai recherché via la compagnie des trains polonais (http://www.pkp.pl/) chacun des trajets de mon itinéraire, les horaires possibles, la longueur des trajets, le nombre de correspondances, le nombre de jours requis, en prenant en compte que nous resterions trois jours à Varsovie et à Cracovie, durant lesquels nous n'aurions pas besoin de prendre le train. Après coup, de Szczecin le 28 février à Wroclaw le 11 mars, nous n'aurions utilisé que sept jours de voyage sur les huit disponibles.

 

Et combien ça vaut ?


 A vous voyageurs de bien calculer et de vous renseigner en fonction de vos besoins. Le prix dépend en effet de nombreux vecteurs : du pays choisi (un Pass pour la Pologne sera toujours moins cher qu'un même Pass pour la France, les tarifs de la SNCF n'étant en rien les mêmes que ceux de PKP !), du nombre de jours de voyage souhaités (3, 4, 6, 8 jours), de l'âge (Youth de 12 à 25 ans, Adult de 26 et plus, Child de 4 à 11 ans), du Pass seconde ou première classe, lorsque ce dernier est proposé. Faites des simulations sur le site Raildude !

 

Une solution de locomotion parfaite ?


"Nous estimons d'ailleurs qu'InterRail n’est pas toujours l’option la plus avantageuse", peut-on lire dans l'A-propos du site (pas facile à dénicher mais j'ai farfouillé) : c'est honnête et je suis d'accord. Je parle toujours d'expérience :

- si j'avais voyagé solo, je ne sais pas si j'aurais opté pour cette solution ;

- peut-être aurais-je tout de même pris le train quitte à devoir passer chaque fois par le guichet (le gain de temps et son aspect très pratique sont les avantages flagrants du Pass) ;

- je n'ai pas eu la possibilité de comparer la somme que tous ces trajets m'auraient coûté sans le Pass avec le prix du Pass, mais je pense que cela aura été tout de même rentable ;

- peut-être me serais-je davantage renseigné sur les bus et leurs tarifs ;

- pour évoquer un souci d'ordre technique assez étrange : je suis la seule parmi mes quatre autres camarades de route à être parvenue à commander mon Pass en ligne. Le fondateur de Raildude contacté à ce sujet, il nous a renvoyé vers la Hauptbahnhof de Berlin pour qu'ils puissent réserver leur Pass. 

- enfin, à propos des conditions de voyage : le fait de ne pas avoir à réserver les places dans les trains n'assure pas non plus d'avoir des places assises. Nous voyagions en basse saison touristique et avons eu la chance de n'avoir eu qu'une seule fois à devoir rester debout dans un train bondé pour une partie d'un trajet Cracovie - Katowice. Mais pour des étrangers qui veulent parcourir la France en été en train par ce moyen, j'imagine que ça doit être une autre paire de manches.

 

Détail remarquable :

 

Cela peut paraître évident mais ne jamais essayer de frauder dans les trains polonais. Les contrôles sont très fréquents, souvent plusieurs durant un même trajet (et nos trajets faisaient entre 2h et 5h) et les contrôleurs ne laissent rien passer. Beaucoup ne connaissent pas l'Interrail Pass et vous le prendront pour l'observer minutieusement, parfois suspicieusement lorsqu'ils s'aperçoivent que tout est en anglais, et peuvent à l'occasion vous demander votre carte d'identité/passeport pour vérifier (votre numéro d'ID figure sur le Pass et il est nominatif.) Une fois, sur le trajet Lublin - Cracovie, nous nous étions installés en première classe par manque de place pour cinq dans la seconde ; lors du premier contrôle, on nous a gentiment demandé de partir et accompagné jusqu'à la seconde, où nous avions des places assises, mais séparés les uns des autres. Mais qui ne tente rien n'a rien !

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 19:45

DSC06465.JPGPublicité allemande découverte à la Hauptbahnhof de Berlin à mon retour de voyage :
"Polska (Pologne en polonais) : laisse-toi ensorceler" clame l'affiche.

 

Comme je l'avais évoqué dans mon article du 1er février (que cela me paraît déjà loin !), j'étais particulièrement sur les routes ces derniers temps. Je suis rentrée dix jours en France, et à mon retour à Berlin, je repartais vingt-quatre heures plus tard pour un road-railway-trip en Pologne et en République tchèque d'une durée de deux semaines.

 

Géographiquement parlant, cela a donné cela :

 

carteitinerairePologneTchequie.png

 

Avec un arrêt dans huit des plus grandes villes polonaises, je pense que l'itinéraire choisi couvre l'essentiel des lieux intéressants à voir dans un laps de temps aussi court qu'était le mien. Ce n'est malheureusement qu'une partie de l'iceberg touristique polonais, et il y a des regrets, bien sûr : la région du Nord-Est, la Mazurie, connue pour ses innombrables lacs que l'on pourrait remonter sur des centaines de kilomètres en kanoë-kayak, a été totalement ignorée ; le tourisme rural, si attrayant en Pologne (dormir chez l'habitant en pleine campagne pour respirer le bon air du pays et se mettre au vert), pourrait éventuellement faire l'objet d'un autre voyage. Tout dépend enfin de ce que l'on recherche dans un voyage : le but pour moi était de me faire une idée des autres villes de Pologne, et particulièrement Dantzig (à cause de Günter Grass et de son Tambour) et Varsovie (parce que c'est la capitale et que sa visite, vis-à-vis des événements historiques du XXème siècle, est incontournable), à l'instar de Cracovie que j'avais eu l'occasion de découvrir un mois durant en juillet 2012.

 

Façon de voyager : en groupe, avec quatre autres Français étudiants à Berlin.

Façon de se déplacer : en train sur le territoire polonais. Il faut absolument que je vous présente l'Interrail Pass One Country Poland que nous utilisions.
Hébergement :  en appartement loué pour trois jours à Cracovie et en hostel (auberge de jeunesse) partout ailleurs. Petit budget oblige, cela revenait plus ou moins à 10€ par nuit et par personne.

Guide emporté : le Guide du Routard 2013, qui me permettait de me renseigner sur les villes traversées, de m'orienter grâce aux plans (seule Lublin ne semblait pas assez importante pour qu'ils en publient un), de trouver des restaus sympas pour les petites bourses, de lire, à l'occasion, les commentaires sur l'auberge de jeunesse choisie (c'est un pur hasard si elles figuraient dans le guide, les réservations étant antérieures à l'achat du guide), de connaître enfin tout ce qu'il y a d'intéressant à faire, les lieux dignes d'intérêt, les musées, les parcours sur les traces des anciens ghettos juifs notamment, etc.

 

Mon projet à présent, bien que le nombre de photos tirées et la quantité de souvenirs gardés sont très relatifs d'une ville à une autre, est d'écrire une petite bafouille, si pas sur chacune d'elle, au moins sur celles que j'ai jugées être les plus intéressantes et les plus belles. Peut-être que cela donnerait des envies à certains de partir découvrir les beautés de la Pologne, et goûter à leur succulente gastronomie (pour être allée dans des restaurants ou mleczny (bars à lait qui sont des sortes de cantines de quartier pour les petits budgets) chaque jour de mon périple, je leur décerne une médaille amplement méritée.)

 

Après la Pologne, nous sommes restés trois jours à Prague, puis j'ai quitté mon groupe à Dresden, ville baroque magnifique sur laquelle j'ai déjà écrit, de là, je suis partie pour Leipzig en covoiturage, pour profiter de la Foire du Livre qui battait son plein, revoir une amie... et revenir à mon point de départ : Berlin, le 14 mars au soir, fourbue mais plutôt heureuse. Mais ces dernières étapes, peut-être, feront l'objet d'autres articles, si la rentrée universitaire, entre temps, ne me prend pas par surprise. ;)

 

DSC06103.JPG"Salut, je suis maniaque."  Graffiti déniché au coin d'un mur dans Varsovie.

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Présentation

  • : Journal d'une Germanophile
  • : Jeune Française partie à 20 ans travailler en Allemagne comme Fremdsprachassistentin en Bavière, j'étudie depuis l'allemand et plus encore l'interculturalité franco-allemande à Aix-en-Provence, Berlin et Tübingen. Ce blog survit pour faire partager mes coups de coeur, de gueule parfois, mon quotidien surtout, mes voyages, mes espoirs et mes doutes...
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