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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 19:30

Je viens juste de le remarquer... ce blog a eu deux ans hier ! C'est une fierté pour moi d'avoir déjà tenu jusque-là, malgré les quelques absences au niveau des vacances d'été notamment. J'ai beau l'avoir déserté ces derniers mois, n'ayant pas toujours internet, ou surtout pas le temps, car je profitais de chacun de mes différents voyages et expériences du mieux que je le pouvais, il continuait de vivre de lui-même, à comptabiliser des visites, des pages lues... Rien que pour la journée d'hier, vous étiez 31 à être passés par ici, ce qui, pour un blog d'une si moindre ampleur, est pour moi vraiment étonnant... et satisfaisant ! Si mon blog était humain, il serait heureux d'avoir reçu autant de visites pour son deuxième anniversaire !

 

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Alors merci à vous, visiteurs réguliers ou simples passants, admirateurs de l'Allemagne et de sa culture, de sa langue, de ses plats gourmets (hum hum.) ou de ses bonnes bières... ou tout simplement grand fan de la baguette française ! Car à ce jour, mon article sur la baguette française reste le plus apprécié ! Qui l'aurait crû ? Moi-même, ça me surprend encore. Je ne sais pas, un coup de génie, un bon coup de plume, ce jour-là ! N'empêche, pour un blog que j'ai voulu dédier à l'Allemagne, qu'un article sur la France soit votre préféré me donnerait bien envie de me foutre des baffes ! Faut que je me surpasse ! ^^

 

A bientôt pour d'autres articles ! Berlin, nouvelle source d'inspiration !

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 18:52

Rétrospective de ma vie depuis le dernier article sur ce blog.

 

J'ai dit Adieu à ça (et c'était un Adieu vraiment déchirant...) :

 

Cracovie - Krakow - Kraków - Krakau

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Puis, je suis rentrée en France et j'ai baroudé avec ma meilleure amie :

 

Jardin du Luxembourg, Paris

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Rue du Taur, Toulouse

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Fête du Chêne de mon amie Myrtille (ex-Erasmus à Munich)
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Place de l'Opéra, Monpellier

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Les arènes de Nîmes

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Et même la plage du Grau du Roi

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Avec ma soeur, j'ai fait une courte escale nordique au pays d'Edvard Munch :

 

Oslo, Norvège - Norway - Norwegen

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Et pour le 3ème été consécutif, j'ai joué la serveuse de bar et tireuse de bières (promotion) :

 

festival du Cabaret Vert, Charleville-Mézières

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En septembre, comme on peut s'en douter après autant de péripéties, je me suis calmée et reposée dans la demeure familiale.

Depuis le 24 septembre, toutefois,  c'est de nouveau l'aventure. J'en avais déjà parlé il y a six mois, lorsque mes cours à Aix se sont terminés en avril. Cette troisième année de licence d'allemand se ferait à Berlin, l'attractive capitale allemande ! C'est de nouveau des découvertes chaque jour, des nouvelles rencontres, du stress, mais pas tant que ça ; beaucoup de plaisir et de curiosité ! 

 

Berlin est grande, très grande ! Chacun de ses quartiers est comme une petite ville dans la ville. Il y a vingt ans et quelques de cela, Berlin était encore coupée en deux, la partie Ouest et la partie Est. Les différences entre les deux zones sont encore tangibles, mais tendent à disparaître. Berlin devient homogène, tout en gardant les spécificités relatives à chaque quartier.

 

Je vis en colocation avec un couple de Cubains dans un quartier à l'est appelé Weißen See, "Lac blanc". Car en effet, à cinq minutes de chez moi trône, majestueux, le lac blanc éponyme, avec sa fontaine en son centre. C'est un endroit que j'adore. Quand j'ai déménagé dans ce quartier, après seulement deux petits jours de recherche de logement, je m'y suis rendue plusieurs fois pour lire, écrire, réfléchir, me promener tout autour et prendre l'air. Il y a un tronc d'arbre où m'asseoir que j'aime particulièrement. Bon, entre temps, il a plu, il fait plus froid, et il y a bien d'autres endroits dans la capitale que j'ai fréquentés.

 

Weißen See, Berlin

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Aujourd'hui était en outre un jour important : j'ai eu mes tout premiers cours à ma nouvelle université d'accueil, la Humboldt-Universität (HU). Cette université est la première de Berlin, la deuxième ayant été créée quand la ville a été coupée en deux après la seconde Guerre Mondiale, par le régime communiste à l'Est. Elle est en plein centre historique de la ville, ce qui est fabuleux car nous avons tout à proximité, à l'inverse de la Freier Universität (Univ libre) qui est excentrée.

Mon emploi du temps est relativement chargé, au total 24 heures de cours par semaine. A la HU, nous sommes obligés de choisir des modules (Modulen), lesquels regroupent plusieurs cours, qui peuvent être des Vorlesungen (Cours en amphi), des Seminaren (Séminaires) ou des Übungen (Exercices). Pour le Wintersemester (semestre d'hiver), j'ai donc opté pour deux modules de littérature, un de linguistique, ainsi que quatre heures de Stilistik et Grammatik de langue allemande pour étudiants de la Germanistik (ce que je fais) au Sprachzentrum (centre de langues de la HU). Et parce que, pour mon parcours FLE (-Français Langue Etrangère-) je dois débuter l'apprentissage d'une langue totalement nouvelle pour valider une de mes UE, j'ai, pour courronner le tout, quatre heures de portugais par semaine. En espérant que je m'en sorte ! Mais j'aime bien me lancer des défis...

 

Die Humboldt-Universität zu Berlin

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Berlin est une ville incroyable, je ne le dirai jamais assez, à mon avis. J'ai vécu neuf mois à Munich, grâce à quoi ce blog a vu le jour, et je ne saurais dire encore quelle ville s'attire ma préférence. Les deux sont si différentes ! Berlin est excentrique quand Munich s'attache à ses traditions ; la première est cosmopolite et attire les gens de tous horizons ; curieuse de tout, elle copie et s'approprie les traditions des autres, telles que, justement, la Fête de la Bière de Munich, ou encore le Festival des Lumières de Lyon, quand la seconde reste fondamentalement bavaroise, appartient aux Bavarois fiers de leur culture et de leur identité propres. Munich respire le calme, l'immuable et la sécurité, tandis que Berlin reflète plutôt le chaos et l'anarchie !

 

"Des voix pour le salaire minimum", Berlin

(En Allemagne, le SMIC n'existe toujours pas...)

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 21:29

11 juillet 2012

 

Plus d’une semaine s’est déjà écoulée à l’hôtel Piast. L’adaptation n’a pas été aisée, les premiers jours mouvementés, j’étais un peu perdue, je cherchais mes marques, et le sommeil aussi, par ailleurs. Cela va mieux : je relativise le fait de ne pouvoir toujours m’exprimer autant que je le voudrais, je m’entends bien avec quelques personnes, je suis à l’aise dans ma classe de niveau A2 d’apprentissage intensif du polonais. Il fait moins chaud qu’à mon arrivée, je dors des nuits complètes, je suis déjà partie me promener découvrir la ville et les alentours par moi-même. A l’oral, il est flagrant que j’ai fait des progrès, même si ce n’est pas encore assez satisfaisant. La langue polonaise n’est vraiment pas facile, avec tous ses cas, ses terminaisons, ses différentes conjugaisons, ses verbes perfectifs ou imperfectifs, ses syllabes imprononçables.

Je ne me sens pas encore prête à choisir des visites guidées en polonais, je reste dans les groupes en anglais. La semaine se remplissait entre repas et cours, repas et cours, repas et soirées, le weekend a été chargé en sorties touristiques, culturelles : une sortie à la mine de sel de Wieliczka, un concert de musique juive à Kazimierz le samedi soir, une visite de la vieille ville à pied et par une chaleur tenace, des performances de théâtre le dimanche soir, sous un temps capricieux, à la fois chaud, orageux, pluvieux. Nos organisateurs font en sorte que ce séjour à Cracovie soit mémorable, intense et efficace.

Je regrette peut-être de n’avoir pas assez de temps libre pour parcourir la ville de long en large. Il y aurait mille choses à raconter ! Les habitants de Cracovie sont extrêmement fiers de leur ville millénaire, pendant longtemps capitale, avant d’être remplacée par Varsovie. Elle est le centre culturel, intellectuel, économique, particulièrement estudiantine, ville des dynasties royales, ville d’origine, de vie, ou de coeur, de grands noms tels que Nicolas Copernic, Marie Curie pour la physique et métaphysique, Adam Mieckiewicz, Czesław Miłosz pour la littérature... Une ville qui a du vécu, qui a survécu, envers et contre toutes les invasions, occupations, privations au fil des siècles passés, la dernière période en date étant le régime communiste, tombé en 1989.  Un préjugé voudrait faire croire que les Polonais ne sourient jamais : c’est totalement faux. Ils ont beaucoup souffert, enduré, avaient perdu tout espoir, mais goûtent avec joie le bonheur d’une indépendance retrouvée dès lors, revivent, se projettent dans l’avenir, ont intégré l’Union Européenne en 2007. La Pologne a toujours été plus proche de l’Europe de l’Ouest que de l’Est, c’est ainsi qu’elle s’est différenciée de cette dernière en devenant très tôt foncièrement catholique et en adoptant l’alphabet latin que nous utilisons. C’est passionnant d’étudier son histoire et sa littérature, deux domaines fondamentaux pour connaître la culture d’un pays. C’est une ville plaisante, agréable à vivre, propre et verte. La vie, comme je l’avais déjà énoncé, y est par ailleurs bien moins chère, en tout cas du point de vue d’un Français ou d’un Allemand. Gardons à l’esprit que les prix sont à la mesure du pouvoir d’achat de ses habitants. Pour ma part, je pourrais tout à fait m’imaginer y vivre. C’est le choix qu’ont fait de nombreux immigrants. Reste bien sûr la langue à maîtriser, mais des solutions existent... ;-)

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 21:00

01 juillet 2012

 

Le weekend se termine, il fait une chaleur presque insupportable même pour l'heure, et je suis désormais dans l'hôtel d'étudiants Piast de Cracovie, logée avec tous les autres étudiants venus du monde entier apprendre le polonais dans cette Summer School de l'université Jagiellonski.

 

J'ai quitté Sylwia dans l'après-midi, et repris le bus 179 en direction du centre-ville, m'arrêtant à l'arrêt qu'elle m'avait indiqué, "Cracovia". A partir de là, je me suis aperçue que l'hôtel Piast était encore bien loin ! J'ai demandé mon chemin à une personne, elle ne savait pas. Puis j'ai demandé à un couple. L'homme était polonais, et surprise, sa femme à ses côtés, française ! Tous deux se parlaient en anglais. Ils étaient très aimables ; l'homme m'a indiqué le chemin, plusieurs kilomètres à parcourir, longer l'immense terrain vague qui accueille les supporters de Football à l'occasion de l'Euro 2012 Pologne-Ukraine qui regardent les matchs sur écran géant. Il m'a aussi demandé comment j'avais appris le polonais. J'ai été flattée d'avoir su me faire comprendre et qu'il me pose la question. Ils m'ont souhaité bon courage pour trouver mon hôtel et j'ai commencé à longer le terrain vague, sur une belle route à l'ombre d'arbres sur laquelle traîner familles, badauds, cyclistes, personnes en roller... et beaucoup la Policja !

 

Une fois passé le terrain et au carrefour où se trouve ma rue 'Ulica Piastowska', allant à gauche et à droite, je croise un vieux Polonais qui descend tout sourire et très galant de son vélo pour me laisser la place de passer à côté de lui. Je décide de lui parler pour m'assurer de la direction à prendre. L'échange est bref, mais assez drôle. Je commence par lui demander en polonais s'il parle anglais. C'était assez bête, il me répond non, toujours en souriant. Je lui demande donc, toujours en polonais, s'il connait l'hotel Piast. Il me répond alors qu'il faut aller jusqu'au feu tricolore et tourner ensuite à gauche. J'ai bien compris, car le monsieur, très drôle, imita de sa main le clignotement du feu tricolore. Sourire, c'est communicatif ! Je l'ai remercié tout poliment d'un "Dsiękuję bardzo" et ai continué encore ma route.

 

En fait d'à gauche, c'était à droite aux feux. Mais cela, je l'ai su qu'après avoir demandé une dernière fois mon chemin à un groupe de jeunes, découragée d'en voir jamais le bout, fatiguée que j'étais de la chaleur, du chemin, du poids des sacs. Encore en polonais, et cette fois, je n'ai quasiment rien compris au baragouin du jeune, hormis que c'était dans telle direction sur la droite. J'ai l'impression que certains, quand on leur parle dans leur langue, ne font pas l'effort de constater que tu es étranger, qu'il faut parler plus lentement pour être compris, etc. Je ne sais pas si je dois en râler ou être flattée. Mais ouf, je voyais enfin la tant attendue enseigne !

 

Au Reception desk, je reçois la clé de ma chambre, une carte nominative (avec une faute à mon prénom, mouais.) indiquant que je fais partie de l'hôtel, et j'ai pu signer leur liste. Michał, un étudiant-assistant pour mon programme me fournit ensuite des tickets repas, à ne surtout pas perdre, et la "Bible" (It's the Holly Book !) de la Summer School. Depuis que j'ai franchi le pas de cette porte, on ne s'adresse plus à moi en polonais mais en anglais. Fine! Plutôt surprise mais satisfaite d'avoir plutôt bien compris jusqu'à présent. Hormis que j'ai loupé le dîner, le restaurant étant ouvert de 18h à 20h, mais pas grave, il y a une supérette juste à côté de l'hôtel, dans laquelle j'ai pu acheter une glace et du yaourt à boire pour la modeste somme d'environ 0.80€. J'aime beaucoup convertir les prix en Złotys vers les €uros, pour me rendre compte à quel point la vie est peu chère ici ! A vrai dire surtout pour les Européens de l'Ouest puisque, comme je l'expliquais dans l'article précédent, les Polonais ont un salaire bien inférieur aux nôtres... Ce faisant, j'ai pu me faire de la monnaie pour les billets de tram à acheter demain matin.

 

Parlons de la vie à l'hôtel d'étudiants. J'en ai croisé quelques-uns (des étudiants) et je partage ma chambre double avec une américaine nommée Dorothy que j'ai rencontrée à mon arrivée dans la chambre. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'Américains qui viennent ici, mais j'ai aussi vu des Asiatiques (plus reconnaissable encore). Les chambres ne sont pas mixtes, les couloirs si (tout de même hein !) La salle de bains est pour quatre personnes (deux chambres) et il y a aussi un petit balcon. L'hôtel m'a paru assez vide dans la soirée, mais c'est sans compter avec la finale de l'Euro et tous ceux qui ont pris la route du terrain vague Cracovia pour regarder le match sur grand écran.

Je ne sais pas quand ma coloc de chambre rentrera, elle est partie quasiment tout de suite après mon arrivée. Peut-être qu'elle a des amis ici. Moi, j'espère rencontrer bientôt d'autres gens. Je me demande s'il y a des Français ici, et aussi des Allemands. Le restaurant ouvre pour le petit-déjeuner à 7h et nous devons nous retrouver devant l'hôtel pour 7h50 afin de nous rendre là où ont lieu nos placement tests, examens qui détermineront à quel groupe de niveau nous appartiendrons. J'ai réalisé l'écrit sur internet, peu de jours avant mon départ, et Michał m'informait qu'il y avait aussi des oraux. Après avoir passé quatre jours chez Sylwia, à l'écouter parler avec sa mère ou ses amis, j'appréhende un peu moins. Mine de rien, même si je parlais peu polonais, j'ai progressé en compréhension orale, au moins toujours plus que si j'étais arrivée aujourd'hui même pour prendre possession de ma chambre d'hôtel (impossible avec l'avion de toute manière, donc absolument aucun regret de ce côté !) Et puis, j'ai réussi à me faire comprendre pour changer mes euros en Złotys, pour acheter des billets de bus, pour demander mon chemin, surtout, dans cette immense Cracovie ! 

 

"Petit à petit, on va loin..."

 

 

 

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 17:25

29 juin 2012 


Arrivée à Cracovie hier, avec un retard conséquent sur le vol. Les 2h30 ont passé cependant très vite, car j’étais entre deux polonaises, Maria, la cinquantaine, à ma gauche, et Viola, 25 ans, à ma droite, et j’ai pu commencer à parler un peu polonais. Maria rendait visite à de la famille sur Paris tandis que Viola vit en Normandie, à Caen, depuis six mois, pour améliorer son français, qu’elle a appris en autodidacte en Pologne, et espérait ensuite recommencer des études de cosmétologie en France et y travailler. J’avais pris un livre, mais j’en ai pas lu une ligne, hormis lorsqu’on attendait notre avion dans la salle d’embarquement. Grâce à Viola, j’ai pu rejoindre la gare centrale de Cracovie en taxi, car ayant loupé le tramway de peu, un chauffeur qui attendait là nous a proposé de faire le trajet, et qu’à 4 (avec deux asiatiques en plus) nous paierons le même prix. Nous avons donc accepté. Viola a payé pour moi en échange de cinq euros, de manière à ce que je n’ai pas à changer de l’argent tout de suite à l’aéroport. J’avais lu que les taux y étaient désavantageux et qu’il valait mieux changer l’argent en ville. Ce que j’ai fait, près de la gare, mais au kantor le plus proche, et sans donc avoir au préalable comparé les différents taux.


Le plus difficile en arrivant a été de trouver le bus qui me menait chez Sylwia, la jeune polonais qui m’héberge. Heureusement qu’elle sait parler français car je comprenais mal au téléphone, alors en polonais, avec mon faible niveau, ça aurait été la catastrophe ! Je me suis perdue en cherchant les bus, et fatiguée en portant mon sac, qui pourtant, n’est pas très lourd bien que je reste un mois ici. Mais dans un pays inconnu, et avec une langue que je maîtrise très mal encore, je me sentais déjà terriblement perdue. Je demandais mon chemin après avoir été jusqu’à la gare des bus, alors que j’aurais mieux fait de rester à mon point de départ initial, devant le centre commercial Galeria. La trajet a ensuite duré 45 min. J’étais soulagée de ne pas m’être fait contrôler, car j’ai fraudé, n’ayant pas de monnaie, simplement de gros billets. Je n’avais pas pensé, au moment du change, à en demander...


Sylwia est venue me chercher au terminus du bus. Elle vit dans un appartement avec sa mère. Elles sont très gentilles avec moi. Je peux parler français avec Sylwia mais je me sens aussi assez gênée de ne pas pouvoir communiquer avec sa mère plus que les simples mots de politesse. Je me sens frustrée, malpolie. J’aimerais pouvoir parler davantage polonais. Ce n’est que le début donc elle doit comprendre, mais tout de même... J’apprends plein de mots, et pour ne pas oublier, je les note dans un carnet pour les relire de temps en temps. Sylwia m’a interrogé hier soir sur les mots que j’avais notés dans la journée. Je suis allée me couchée tôt car j’étais épuisée de cette première journée, de m’être levée très tôt, de ce stress en territoires inconnus, etc.


Aujourd’hui, j’ai accompagné Sylwia à son lycée. Elle a pu apprendre ses résultats (‘wyniki’) de baccalauréat dans la nuit grâce à internet et c’était ce matin qu’elle pouvait aller chercher son papier qui lui sert de diplôme, afin qu'elle s'inscrive maintenant à l'université de son choix. On s’est ensuite promené dans la vieille ville ('Stare Miasto'), un des nombreux quartiers de Cracovie. C’est une ville superbe, très vivante, il faisait aussi très chaud et ça va encore être pire ce weekend. C’est difficile de prévoir quoi faire. A un moment, dans une supérette dans laquelle nous étions entrées pour acheter une boisson fraîche, j’ai payé avec un billet de 50 zloty pour avoir davantage de monnaie, et sans Sylwia, je serais sortie sans m’apercevoir que la caissière avait “oublié” (sans doute la fatigue, mais je ne saurais pas) de me rendre 10 zl. Sylwia le lui a fait remarqué et devant le gérant, la cassière a donc dû compter tout le contenu de la caisse pour comparer avec les bénéfices faits depuis l’ouverture du magasin. J’ai récupéré mon billet de 10 zl et en tire la leçon qu’il me faut davantage faire attention. J’ai tendance à trop faire confiance aux gens, et avec une monnaie différente, je suis encore plus aveugle à ces détails. Ce n’est pas grand-chose quand on pense que ça ne vaut à peine 2/3€ mais tout de même. Par exemple, Sylwia me racontait qu’elle gagnait en une journée, avec son job, l’équivalent de 11€, soit seulement un peu plus que ce qu’un Français au SMIC gagne en une heure de travail. C’est stupéfiant !


Je ne sais pas comment se déroulera le reste de la journée. Je suis gâtée par la mère de Sylwia qui m’apporte une assiette pleine de cerises bien mûres ! Hier soir, j’ai eu droit à des crêpes avec plein de fraises dessus ! Et je goûte aussi aux spécialités salées polonaises ; j’ai oublié le nom de celle de tout à l’heure (de la viande et du riz enveloppés de feuilles de chou, à la façon d’un gros nem japonais, avec une sauce aux champignons par-dessus)  et j’essaierai de retenir celui de celle de ce soir...

 

Bon weekend ! Dobrej weekendu!

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 14:45

Depuis que j'ai fini mon année universitaire, c'est-à-dire depuis le 11 mai après avoir passé mes deux derniers examens, je profite de mon temps libre pour sortir, bouger, voyager. C'est ainsi que du 15 au 21, j'étais à Paris ; le 23 dans les calanques de Cassis avec Sara, le 25, encore avec elle, au barrage de Bimont, près de la montagne Sainte-Victoire située non loin d'Aix-en-Provence, et visible de ma chambre. Sara est repartie à Berlin le 26 au matin, et ce weekend-ci, n'ayant aucune envie de me retrouver seule à ne savoir quoi faire à Aix, je me suis organisé à la dernière minute un petit séjour à Perpignan, la grande ville la plus au sud de la France. Il y aurait une foule de choses à raconter sur mon séjour à Paris, et je le raconterai peut-être un jour, mais pour l'heure, narrons le plus récent : mon aventure perpignanaise.

 

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Perpignan est une ville que je ne connaissais pas du tout, et je ne connaissais aussi personne là-bas. Il y a trois solutions d'hébergement dans ces cas-là qui me viennent à l'esprit (je ne compte pas la solution "dormir dans la rue sous un pont", trop extrême pour moi !) : l'hôtel pour les voyageurs aisés ; l'auberge de jeunesse pour les voyageurs déjà bien moins aisés, mais pour m'être renseignée, il faut tout de même compter environ 20€ la nuit ; et le Couchsurfing, qui est pour moi la meilleure solution. Couchsurfing, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un site en .org (une organisation à but non lucratif) dont les membres sont tous des amateurs de voyages, des personnes ouvertes à l'autre, à la culture de l'autre, en bref, des personnes qui aiment la découverte et le contact humain. Ces membres peuvent être tour à tour hôtes ou surfeurs (voyageurs), et s'il ne m'est jamais arrivée d'héberger, j'utilise volontiers ce système pour voyager. Certes, le Couchsurfing n'est pas l'idéal pour ceux qui ne sont pas socials et préfèrent leur indépendance. Dans ce cas, mieux vaut avoir les moyens et choisir l'hôtel. Pour les autres, le CS permet de rencontrer des gens, dont vous aurez préalablement lu le profil sur le site avant de les contacter, histoire de valoriser les affinités ; d'être chaleureusement accueilli par eux et de les accompagner dans leurs activités, de rencontrer leurs amis, ou au moins de partager quelques repas avec votre hôte, qui vous offre généreusement une couche et un toit au-dessus de votre tête. Dans le cas de personnes un peu timides comme moi, le CS pousse à aller vers l'autre, à s'ouvrir à lui autant qu'il s'ouvre à vous, pousse à se dépasser et à mieux faire face à ses peurs.

 

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Et en termes de dépassement de soi et de peurs à affronter, ça a pu être prouvé dès le premier jour de mon arrivée à Perpignan ! Quand Yann, mon hôte, est venu me chercher en voiture avec des amis devant l'Office de Tourisme de la ville, c'était pour m'annoncer qu'ils partaient grimper ! Je ne sais pas escalader, je ne suis même pas sportive, ne l'ai jamais beaucoup été, et en acceptant de les suivre, je n'avais pas pris la pleine mesure de ce dans quoi je m'embarquais ! Mais comme j'ai pu le constater plus tard, à Perpignan, ce sont davantage les alentours que la ville même qui valent le détour ! Direction donc la route de la grimpe en passant devant les plaines et vignobles de Tautavel. Plus précisément, nous étions alors dans les Gorges du Gouleyrous, l'un des nombreux sites d'escalade des Pyrénées Orientales, qui font la réputation de la région.

 

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Bien entendu, je n'étais pas du tout équipée pour la grimpe. J'ai quand même eu l'occasion d'être attachée et reliée à un mousqueton de grimpe pour certains passages lors de la traversée dans les gorges, dans lesquelles on s'enfonçait toujours trop à mon goût ; passages qui n'étaient qu'un jeu d'enfants pour eux mais qui me faisaient tout de même bien appréhender !

"Laisse-toi aller en arrière ! Tends tes bras ! Tu peux pas tomber. Au pire si tu tombes, c'est dans l'eau ! Si t'as trop peur, t'y vas à la nage ! Voilà, t'as compris comment on fait. Décroche le mousqueton et raccroche-le à la nouvelle corde. Ici, tu as une prise pour le pied. Là, tu peux mettre ta main. Très bien ! Tu vois, c'était pas si dur ! Allez, on continue !"

 

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J'étais tout de même soulagée d'arriver à l'endroit souhaité. Au début, on commence en sandales, ensuite, pour plus de facilité, on me conseille de me déchausser et je continue pieds nus. Certains rochers lisses, polis par le temps, d'une couleur bleu calcaire surprenante, sont un bonheur pour le pied au repos, mais lorsqu'ils deviennent de plus en plus pointus et petits, c'est la voûte plantaire qui en prend un coup, et la mienne est habituée à son petit confort... Et lorsqu'il s'agit de traverser le courant à guet, que les rochers moussus glissent sous les pieds, que l'eau me prend jusqu'à la taille et que je me retrouve trempée (autant dire que j'ai pas fait de chichis au retour, à défaut de ne pas porter de shorts, je suis restée en culotte ! Le dépassement de soi, c'est aussi savoir mettre sa pudeur au placard devant des gens que l'on fréquente que depuis quelques heures), je me sentais comme Indiana Jones qui fait ses débuts et tente de garder l'équilibre en posant un pied devant l'autre... Au final, pendant que mes hôtes grimpaient les falaises 6A, 6B en moulinette (j'y comprenais pas grand-chose à leur jargon), je traversais le cours d'eau plusieurs fois pour aller d'une rive à l'autre, trouvais l'eau finalement très bonne, cherchais du pied les rochers qui ne glissaient pas et pestais contre mes pieds qui me faisaient souffrir, regrettant de ne pas être plus tenace. Je restais en bas, les deux pieds au sol, cette terre bien-aimée où l'on a la sécurité de ne pas pouvoir tomber plus bas !

 

Yann (les cheveux longs) et Mickaël (avec le casque blanc) en pleine escalade :

 

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François (t-shirt bleu bien reconnaissable) et Amanda, à se battre sur l'autre rive à la façon Star Wars, vers la fin de la journée :

 

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Mon samedi n'était pas fini puisqu'après avoir fait quelques courses, avoir été raccompagnés par Mickaël, notre chauffeur, chez Yann dans une Cité U au sud de la ville, avoir déposé mon sac et pris un peu de repos, Yann m'a montré l'établi à vélos de sa cité, où j'ai pu en emprunter un, et nous sommes retournés chez Mickaël dans le centre-ville. Nous avons pris l'apéro et dîné chez lui, pour ensuite, toujours à vélo, nous rendre à Toulouges (à ne pas confondre avec ToulouSe), petite ville à côté de Perpignan où devait avoir lieu une fête traditionnelle catalane mais qui n'a consisté qu'en deux zigotos sur une scène sur la grand-place de la ville, qui cherchaient à embraser le public avec des chansons populaires et particulièrement paillardes. Rien de très catalan là-dedans, et encore moins traditionnel ! Petite déception.Mais le retour à Perpi à vélo était lui, plus agréable, avec cette fois le vent dans le dos, une partie de plaisir !

 

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Pour finir ce samedi déjà bien mouvementé, Mickaël a cette fois pris la voiture pour nous amener au lac artificiel de Villeneuve-de-la-Raho, où nous avons rejoint Amanda et François, et des potes à eux qui avaient emmené une slackline. Mickaël avait pris son accordéon et l'ambiance était assurée !La photo n'est malheureusement pas de bonne qualité mais elle permet de donner une idée.

 

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Tout cela seulement était le récit de cet éprouvant samedi qui s'est terminé tard.

Je passerai un peu plus vite sur la journée du dimanche, que j'ai occupé à visiter Perpignan. Il faut savoir que Perpignan, c'est encore plus petit qu'Aix-en-Provence (Merci Wikipedia) et qu'elle était par le passé, il y a fort fort longtemps, la capitale du Royaume de Majorque, sous le règne de Jaume Ier, et parce qu'un Roi sans demeure pour règner dans sa capitale, ça le fait moyen, il y a construit son Palais, qui est le monument historique le plus imposant de la ville, et que l'on peut visiter pour 2€ lorsqu'on est étudiant. On peut aussi y monter gratuitement, cela fait une belle vue sur Perpignan. J'ai payé pour visiter, mais au final, c'était là aussi plutôt décevant ; en effet, le Palais a l'intérieur est vide. On peut se rendre dans les anciens appartements du Roi, de la Reine, relié par un petit couloir dissimulé par les deux chapelles du Palais, se rendre dans la salle du trône où il n'y a plus de trône et dans la Tour de l'Hommage si on a le courage de prendre les escaliers (je me suis arrêtée au deuxième palier, avec la certitude que, de toute manière, le troisième serait le dernier mais tout aussi vide que les précédentes pièces du Palais), la grande salle qui est prévue pour accueillir de nos jours concerts et conférences, et tout cela avec comme seule source d'explication un plan A3 recto-verso plastifiée.

 

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Au coeur même de Perpignan, ma promenade préférée a été de longer les quais Sebastien Vauban. Le dimanche, tout est fermé, à l'exception de quelques restaurants, la ville paraissait donc très vide elle aussi. Perpignan est la ville avec la plus importante communauté gitane de France, et cette communauté vit dans le quartier Saint-Jacques de la ville. Yann me l'avait conseillé car le dépaysement est garanti ! C'est un quartier historique qui tombe en décrépitude et  pose de ce fait problème, notamment pour la sécurité de ses habitants. La ville aimerait le raser, ou au moins le moderniser, mais difficile d'évacuer tout un pan de la population, alors tout projet reste en suspens.

 

Le quai Sebastian Vauban avec le Castillet en arrière-plan :

 

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Le Castillet, un des monuments historique, était tout d'abord la porte de la ville, puis une prison, et abrite de nos jours le Musée de la Catalogne :


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Au coeur du centre commerçant de Perpignan :

 

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En fin d'après-midi, après mon tour de la ville, j'ai rejoint Yann dans le Jardin public de sa Cité U. Un souci avec mon appareil photo ne m'a plus permis de prendre aucune autre photo du reste de mon séjour, mais ce jardin valait bien le détour ! Yann est un passionné du jardinage, de l'écologie, des alternatives de consommation bio et locale, il s'attache aussi à récupérer tout ce qui est récupérable et peut servir à d'autres fins. Ainsi, avec lui et Mickaël, nous étions allés à l'arrière d'un magasin bio, vendredi après l'escalade, et je me souviens encore parfaitement de son bonheur et de ses cris victorieux à la vue de tout ce qui avait été jeté, long weekend de Pentecôte oblige, dans les poubelles du magasin et était encore selon lui parfaitement mangeable, et nous avions remporté deux trois cagettes pleines de provisions ! Dans ce grand jardin où, avec d'autres passionnés comme Mickaël, il a passé tout son dimanche, poussent différentes variétés de tomates, de pommes de terre, des petits pois, fèves, haricots, radis, fenouil, des arbres fruitiers et plants de fraises, des fleurs de différentes espèces, herbes favorisant la culture de tel ou tel légume, l'éloignement ou la prolifération de tels insectes et bestioles, etc. Le jardin possède même une ruche artisanale, un "hôtel à insectes" et bientôt, une mare verra le jour. Une pancarte à l'entrée du jardin annonce que des piques-niques ont lieu chaque mercredi midi et une autre explique la Charte du Jardin. C'est un endroit pour tous, pas seulement réservé aux résidents de la Cité U. Respect et entraide y règnent dans un climat par ailleurs inter-générationnel.

C'était fantastique de voir que de tels lieux, des petits paradis basés sur des valeurs humaines, pouvaient encore exister, dans une France généralement égoïste, capitaliste, méfiante, qui pousse à la consommation comme si l'argent et son pouvoir pouvaient tous nous rendre heureux...

 

Ce weekend en Couchsurfing n'a pas seulement été pour moi sportif, mais il a également consisté en de belles leçons de vie, et c'est aussi cela, l'esprit CS : apprendre des autres et transmettre. C'est court, mais c'est intense, et ça fait du bien !

 

Au soir, nous avons mangé une omelette consistante, réalisée avec les oeufs récupérés du magasin bio, des cèpes ramassées en forêt, des petits pois et des pommes de terre du jardin...accompagnée d'une boisson au sureau fermentée que Yann fait lui-même ! Un repas sain et un bon moment de partage !

D'ailleurs, équeuter les petits pois, c'était comme un retour dans l'enfance. Et Yann m'a fait découvrir qu'on pouvait les manger crûs, c'est aussi très bon, frais et légèrement sucré ! :)

 

Lundi de Pentecôte, Yann travaillait ;on s'est donc séparé au matin et je le remercie encore chaleureusement pour son bon accueil. J'ai vaqué un peu en ville, tout d'abord avec un but, celui de me rendre jusqu'à la gare, qui était tout de même assez éloignée, puis en centre-ville, avec une pause à la FNAC de Perpignan. Parmi les Couchsurfeurs que j'avais contactés, une autre m'avait répondu positivement, mais n'était disponible que le lundi. J'ai alors rencontré Lanja, une jeune femme de 28 ans d'origine malgache, directement chez elle. Nous avons déjeuné sur sa terrasse, avons beaucoup parlé, car c'est une personne extrêmement sympathique elle aussi. Grâce à elle, j'ai appris ce qu'est le luffa, plante grimpante qui donne comme fruits des éponges végétales (!!) ; j'ai eu envie de visiter le Cambodge, le Laos et la Thaïlande, les pays qu'elle a pu visiter lors de son dernier grand voyage ; elle a pris la voiture pour me permettre d'aller reprendre mon sac laissé chez Yann plus vite sans me crever à marcher sous le soleil perpignanais, je lui ai fait découvrir par la même occasion le jardin public "de Yann", et puis nous sommes parties toutes les deux à Collioure, ville en bord de mer Méditerrannée à 30 minutes de Perpi.

Là-bas, nous avons suivi les chemins rocheux le long du littoral, puis sommes montées jusqu'au centre-ville, où là, j'ai eu la chance de découvrir enfin un peu de culture traditionnelle catalane : des habitants, souvent des personnes âgées, qui dansaient des rondes au son d'un orchestre une danse qui se nomme - m'a appris Lanja - sardane. La ville de Collioure vaut davantage le coup d'oeil que celle de Perpignan, plus jolie, plus touristique, dotée de nombreuses petites criques où survivent encore quelques bunkers allemands de la seconde guerre mondiale, dont certains sont à présent utilisés par les militaires.

 

Retour à Perpignan pour 18h, où je devais retrouver mon couple de covoitureurs pour repartir à Aix-en-Provence. Un weekend pas cher, enrichissant, empli de découvertes, et je repars ainsi avec de très nombreux souvenirs et un très bon sentiment de Perpignan, de ses alentours, et de ses habitants. Le prochain weekend de ce genre se fera à Nantes dans vingt jours, et forte de cette expérience inoubliable, je ne peux qu'attendre avec hâte de pouvoir revivre la découverte d'une autre de nos belles villes françaises !

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 17:05

Cette nuit, vers 4h du matin, sur Facebook...

 

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Challenge accepted ! Donc...


Plus tard, 5h34 :

 

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Puis 5h40 :

 

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C'était super agréable ! La fenêtre ouverte, je pouvais entendre la vie de la nature qui se réveille au rythme du soleil qui se lève, admirer le manteau noir du ciel la nuit se teindre lentement du bleu clair du jour. Et seulement à ce moment-là, je me suis forcée à tout de même aller me coucher...

...pour être réveillée de bien moins bonne humeur quelques heures après par les techniciens de la cité, aux bruits des tronçonneuses, tondeuses et autres effroyables engins pas du tout naturels pour le coup. C'est la vie !


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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 20:07

Pour bien commencer à profiter de mes vacances, je suis allée à Toulouse. Toulouse est à environ 400 km d'Aix-en-Provence, dans le sud-ouest de la France. Je m'y étais rendue pour la première fois à l'occasion du Nouvel An 2012, et bien qu'étant restée moins de deux jours dans cette ville, j'avais éprouvé pour elle un véritable coup de coeur et m'étais promis d'y revenir.  Je viens donc d'y passer quatre nouveaux jours, que j'ai beaucoup appréciés.

 

Plusieurs sources de motivation me poussaient à entreprendre ce séjour. Les principales étaient d'en profiter pour revoir mon amie Myrtille, qui a gentiment accepté de m'héberger durant ces quelques jours, et qui déménage désormais aujourd'hui ; de confirmer ce coup de coeur pour Toulouse en visitant davantage la ville rose, en m'imprégnant davantage de son ambiance que je n'ai pu la dernière fois ; d'assister au concert du groupe néerlandais EPICA, qui n'avait prévu que trois dates en France (Bordeaux et Lyon, c'est encore moins la porte à côté, et rien ne me rattache particulièrement à ces deux villes.)

 

Pour me rendre à Toulouse, j'ai choisi le covoiturage : c'est moins cher (j'en ai eu pour 50€ aller et retour, soit moitié moins cher qu'en train (et encore, je posséde la carte 12/25)), plus convivial (la voiture était les deux fois complète, ce qui présente l'inconvénient, par contre, selon la voiture, de se sentir serré à l'arrière), certes un peu plus long (j'ai compté environ cinq heures de trajet, mais avec un arrêt à Montpellier pour déposer/récupérer des covoitureurs, pour seulement quatre heures environ avec le TGV) mais aussi écolo. J'arrête ici l'apologie du covoiturage, mais je fais le voeu que les mentalités changent petit à petit et que de plus en plus de Français s'y intéressent.

 

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Toulouse est traversée par la Garonne en son centre et par plusieurs canaux (Canal de Brienne, Canal du Midi) que j'ai eu plaisir à longer (au moins une partie !) au cours de mes pérégrinations solitaires. Sur la photo ci-dessus prise dans le Quartier du Capitole, de l'autre côté de la rive, on peut voir l'Hôpital de la Grave, avec le Dôme de la Grave, dans le Quartier Saint-Cyprien auquel on accède par le Pont Saint-Pierre. La ville de Toulouse est marquée par un passé fort religieux et possède de nombreuses églises, une basilique qui fait office de reliquaires, une cathédrale...toutes admirables. (Lourdes, d'ailleurs, est à quelques dizaines de kilomètres au sud de Toulouse.)

Les deux photos suivantes sont tirées de ma promenade le long des canaux. Le temps de ce mardi matin-là donnait l'impression d'être en hiver et je n'avais pas pensé qu'il aurait fallu que j'emporte un bonnet et des gants à Toulouse un mois d'avril (ne te découvre pas d'un fil, dit le dicton) mais ça n'a pas réussi à mettre à mal ma détermination à vister.

 

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J'ai fini peu après par quitter le chemin des canaux pour me rendre dans un parc proche que j'avais repéré sur ma carte de touriste typique : le Jardin Japonais. Ce jardin est dans le quartier de Compans Cafarelli, à côté du Palais des Sports et du centre de Congrès. J'adore visiter les différents parcs et jardins publics d'une ville mais c'est malheureusement le seul dans lequel j'ai pu me rendre, car, lorsque j'ai voulu aller jusqu'aux Jardin Royal et Jardin des Plantes, ils étaient tous fermés pour cause d'intempéries. Une chose que j'apprécie beaucoup à Toulouse est en tout cas que c'est une ville particulièrement verte, propre et favorable aux jeunes. En ce moment, il y a des travaux partout, c'est agaçant et assez peu pratique, mais quand tout sera fini, la ville sera sans aucun doute plus agréable que jamais ! Beaucoup de rues dans le centre-ville sont déjà entièrement piétonnes et pavées, et j'ai trouvé assez facile de se rendre d'un point à un autre à pied, malgré l'étendue relative de ce centre-ville.

 

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Certes pourtant, je m'aperçois que mon point de vue est faussé du fait que je vis à Aix-en-Provence depuis septembre dernier : quand j'ai dit à Myrtille que je trouvais Toulouse très propre, elle en a été étonnée ; mais c'est sans compter avec la saleté qui règne à Aix/Marseille. Quand j'ai croisé la femme de ménage dans les escaliers de l'immeuble le premier jour, je me suis fait insulter pour ne pas avoir salué ; mais c'est sans compter sur l'amabilité des femmes de ménage de ma résidence, qu'il est plus simple d'ignorer car votre gentillesse leur semble suspecte. De parcs à Aix, je ne connais que le Parc Jourdan, proche de chez moi, et à vingt minutes à pied de là, après avoir traversé tout le centre-ville, le Jardin Vendôme. Aucun fleuve ou canal bordé de verdure pour agrémenter vos promenades. Je ne me suis enfin toujours pas remise d'avoir découvert un cinéma (et Gaumont en plus !) avec un tarif - de 26 ans à seulement 4.50€ à Toulouse, quand je sais qu'il est de 6.10€ à UGC Lille et atteint à Aix le record de 7.80€ la place. Le ticket de métro toulousain est certes un peu cher (1.60€ le déplacement et 5.50€ le ticket journée, contre 1€ à Aix pour prendre le bus) mais on m'a expliqué que pour un étudiant toulousain, l'abonnement avec la carte Pastel n'était qu'à hauteur de 10€/mois.Si je n'étais pas déjà tombée en amour de cette ville rien que par son ambiance et son architecture rosée imparables, c'est certain que cette fois, j'aurais été séduite !

 

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Ces trois photos ont été prises autour de l'Université du Capitole (Toulouse I) qui n'est qu'une des nombreuses universités et écoles de la ville mais où je suis allée car proche de chez Myrtille : j'adore les murailles qui entourent ce campus universitaire, les allées bien nettes, les petits squares au milieu des bâtiments et les vieilles pierres qu'on laisse dans l'état pour leur aspect ancien, moyenâgeux, alors que l'université elle-même semble très moderne. Trouver un restaurant du CROUS à côté de tels endroits semble d'ailleurs totalement déplacé, anachronique ! Quand on voit de tels campus, des prix étudiants aussi attractifs que ceux proposés par les grands cinémas, l'incroyable choix de petites boutiques et de restaurants, les nombreux lieux culturels... on comprend pourquoi L'Etudiant.fr place Toulouse meilleure ville étudiante de France !

 

En me baladant, toujours le premier jour, du côté de la Place Occitane, ma veine étonnante m'a aussi permise d'être interpellée par une femme qui me proposait de participer à une étude marketing sur les lessives de grandes marques ! Je me prête au "jeu" dans leurs locaux et une chose en amenant une autre, une autre femme cherche des jeunes femmes comme moi pour une étude marketing cette fois sur rendez-vous et rémunérée pour un test sur un parfum pour hommes. Pour les deux études, la touriste que je suis a donc empoché un stylo (ce qui tombait parfaitement bien car mon dernier a rendu l'âme durant le partiel de civilisation de jeudi dernier hahaha) même pas publicitaire et un bon d'achat de 15€. Yeah ! Carpe diem. :-)

 

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J'aurais encore tellement à raconter sur ces seulement quatre jours à Toulouse : mon concert au Bikini de Ramonville, ma sortie du mercredi après-midi à la Cité de l'Espace, les deux restaurants au style radicalement différent (l'un appelé L'entrecôte et l'autre Soup'here) et le salon de thé (appelé L'autre salon de thé) aux délicieux gâteaux où je suis allée... Une chose est sûre, on ne se lasse pas de Toulouse, les Toulousains ont autant de charme que leur ville, étudier ou vivre dans cette ville ne me déplairait absolument pas, la violette est à Toulouse ce que les Calissons sont à Aix, et j'ai toujours beaucoup aimé les violettes et le violet, l'aéroport de Toulouse dessert Munich pour des allers-retours à 100€... En bref, cette ville est faite pour moi haha !

 

Claude Nougaro, figure emblématique de la ville rose, chantait  Ô Toulouse, Ô mon Pariiiis... Vous vous promenez dans Toulouse, vous remarquerez de nombreux lieux qui, en guise de symbole, ajoute ce Ô à leur nom. Référence à connaître, donc. Réécouter cette chanson me plonge dans la même nostalgie que celle du chanteur. Ô Toulouse, Ô mon Paris, y a pas moyen, je reviendrai un jour te saluer ! ^^

 

Toulouse, la Garonne, le Pont des Catalans, fin de soirée, nuit tranquille :


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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 02:00

Je reviens sur ce blog après presque vingt jours d'absence pour donner quelques nouvelles. Ces vingt jours représentaient pour moi l'approche des examens, ce qui implique révisions, derniers cours dans la précipitation afin de boucler le programme fixé pour le semestre, cours de rattrapage aussi parfois qui alourdissaient mes journées, et puis enfin les examens eux-mêmes que j'ai passés toute cette semaine. Sans parler de la vie sociale, je n'avais plus beaucoup de temps à consacrer à l'écriture d'articles.

 

J'appelle donc cet article "quasi-fin de L2" car je suis désormais en vacances, comme tous les éléves et étudiants de la zone B française en fait. "Quasi" car j'ai passé tous les examens d'Allemand et qu'il me reste les deux épreuves de mon option FLE (Français Langue Etrangère) prévues pour le 11 mai. Les examens se sont dans l'ensemble bien déroulés, avec une déception tout de même pour l'oral de littérature et les épreuves de version et de thème. Surtout la version, car je sais avoir fait beaucoup de contresens, que c'est une matière que j'apprécie beaucoup et que j'aurais aimé mieux réussir. Mais sachant que j'avais pu avoir 18 au contrôle continu de cette matière (cf. article du 14 mars), je ne suis pas trop inquiétée. Je sais que mon année est acquise, que je pars pour Berlin pour y faire ma troisième année, et c'est un certain soulagement. Les notes pourtant ne nous seront communiquées que début juin, le temps que les copies soient corrigées et les notes rentrées dans la base de données informatique. Je sais qu'en grammaire allemande, épreuve orale ce semestre que j'ai passée hier matin, j'ai obtenu 16/20 car notre professeur nous a tout de suite donné la note à la fin, ce qui est une très bonne chose à mon avis. Je suis assez impatiente de connaître les autres notes, par curiosité primitive.

 

Et le mot "fin", enfin. C'est assez difficile d'évoquer une fin, car ressentir la fin ou son approche est une prise de conscience en soi, et selon ce qui prend fin, celle-ci sous-entendra un certain soulagement, une tristesse, les deux à la fois sont possibles. Certaines fins sont plus douloureuses que d'autres. Certaines choses sont désormais finies, d'autres se finissent bientôt, et l'incertitude d'un renouveau n'arrange rien. Il y a des fois où on aimerait que les choses ne changent pas aussi vite, on aimerait retarder les fins. L'homme est étrange et contradictoire, à vouloir à la fois avancer dans la vie, évoluer, progresser, et conserver dans un même temps certaines choses auxquelles il est attaché, et donc en quelque sorte, faire du surplace. Il faut trouver un juste milieu qui n'existe pas toujours, faire des concessions, concilier des aspirations contraires.

J'ai passé deux années à Tourcoing où plus rien ne me rattache vraiment. Un an à Munich, ville à laquelle j'aimerais garder des attaches tellement elle fut sublime et libératrice. Un an à Aix-en-Provence, où j'ai pu goûter aux douceurs du climat méditerranéen et aurai au final fréquenter davantage d'étrangers que de Français... Bientôt ce sera un an à Berlin, nouveau lieu, nouveaux visages, nouveau mode de vie. Et ensuite, où serai-je ? Et avec qui ? Me faudra-t-il toujours découvrir et m'adapter à une autre ville ? En France ou en Allemagne ? Ou ailleurs ?! Me faudra-t-il toujours rencontrer et me lier à d'autres personnes ? Avec qui réussirai-je à garder le contact ? Combien de liens se briseront-ils malgré l'envie de les préserver intacts ? C'est une horrible sensation que de ressentir l'inconstance de sa propre vie.

Alors on ne peut s'empêcher, quand on ressent la fin venir, de lister les dernières fois : derniers cours dans une fac et avec des profs qu'on aura connu qu'un an, mais grâce auxquels on s'est senti bien intégré. Un petit département grandement motivé, qui a l'avantage de la proximité entre individus, avec une secrétaire agréable qui connaît chacun par son nom, prénom et filière par exemple ; rien à voir avec d'autres départements comme l'anglais ou la psychologie qui, comme on peut l'imaginer, amassent chaque année de très nombreux étudiants noyés ensuite dans une masse informe et sans nom... car je doute qu'avec des classes aussi importantes, et des cours en amphi, les profs prennent seulement la peine de s'intéresser au nom de leurs auditeurs... Dernières fois où l'on voit certains visages qui étaient devenus familiers avec le temps, certains qui nous sont bien entendu indifférents et d'autres que l'on aimerait savoir pouvoir revoir, et quand, en espérant qu'il y ait un "quand".

Ce vendredi soir a eu lieu le dernier repas chez Sebastian, avec Sara et aussi Kathrin, puis Kim, une amie allemande de Sebastian qui venait d'arriver le jour-même, et repartira lundi pour Hambourg, comme Sebastian. C'est triste car c'est devenu pour moi un de mes meilleurs amis à Aix, grâce à qui ces derniers mois auront surpassé tous les autres. Mais c'est toujours comme cela, comme la cerise sur le gâteau, ou précisément le gâteau à la fin d'un repas : le meilleur vient toujours à la fin ! Je ne sais pas quand je pourrais le revoir, peut-être en juin, avant mon départ d'Aix ? Ou peut-être cet été à Hambourg ? Peut-être que je reviendrai à Aix après mon année à Berlin ? Ou peut-être qu'il fera un saut à Lille un jour ?! Ca fait beaucoup de peut-être mais c'est tout ce à quoi on peut s'accrocher dans de telles situations, c'est-à-dire pas à grand-chose. Il y avait tellement de peut-être que j'avais énoncés aussi pour Munich. Au moins, il y a la pensée rassurante que je serai à Berlin avec Sara. Que je ne les perde pas tous les uns après les autres...

Une autre pensée rassurante est que je n'ai pas perdu le contact avec certaines personnes rencontrées à Munich, et grâce à cela, il y a la perspective de pouvoir retourner passer quelques jours à Toulouse chez Myrtille. Du 23 au 26 avril, je serai donc à nouveau dans la ville rose, afin de me changer les idées pour ne pas penser au départ d'un ami, à l'inconnu qui va de nouveau bientôt me faire face et à ma vie cahotique... Profiter de revoir une autre amie chère et vivre un bon moment musical en assistant au concert d'Epica du 24 avril.

 

Ma L2 à Aix-en-Provence : une toute petite année universitaire qui a filé comme le vent, en somme...

 

 

Le soleil et le ciel bleu d'Aix, qui me manqueront aussi quand je devrais quitter la ville (la photo a été prise à 7h30 du matin cette semaine, quoi ! SEPT HEURES TRENTE DU MATIN et il faisait déjà un temps aussi magnifique !!!)

(on peut comme toujours cliquer sur l'image pour la voir en taille originale dans un autre onglet :) )

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 12:30

L'information la plus importante de la journée, la plus sensationnelle, celle qui me fait bondir de joie sur ma petite chaise en plastique orange, c'est la confirmation tant attendue depuis un mois que je partirai (et sans 's' à partirai, car c'est du futur et plus du conditionnel, cela va se produire dans un avenir plus ou moins proche, oh yeah!) bel et bien pour Berlin en tant qu'étudiante Erasmus !!!

 

Le verdict vient de tomber, et bien que je ne me faisais pas de soucis particuliers, j'en suis tout de même toute tourneboulée ! Une place à la prestigieuse Humbold-Universität, l'université historique au coeur même de la capitale, m'est réservée. A partir de septembre, je ferai à nouveau ma valise, pour partir m'installer dans une autre ville, m'adapter à un nouveau mode de vie, découvrir une nouvelle -et non la moindre- partie de l'Allemagne, et pouvoir de nouveau me péter le ventre de Currywurst (saucisses au curry), de Pommes (frites), de délicieux Kebabs au Turc du coin, d'Apfelschorle et Bionade Hollunder bien frais.

 

Il me restera à sélectionner mes cours et à chercher une petite WG-Zimmer pas trop chère. Bref, une nouvelle année de folie se présente à moi, et Carpe Diem ("cueille le jour", c'est-à-dire : profite de la vie !), comme le proclamait le Cercle des Poètes disparus, l'un des meilleurs chefs-d'oeuvre du cinéma !

 

L'autre information de fond, celle à cause de laquelle j'ai de nouveau traîné à réécrire sur ce blog, outre que j'attendais cette réponse de la tutrice Erasmus, est que justement, je carpe diem ! Je remplis chacune de mes journées du mieux possible, je les passe en compagnie de mes amis allemands, il ne nous reste plus énormément de weekends avant la fin des cours, le 20 avril, à peine deux en vérité, et avec le retour du très beau temps, nous sortons beaucoup la journée, quand il ne s'agit pas de s'organiser quelques dîners et soirées films ensemble, chez l'un ou chez l'autre. C'est ainsi que ce samedi 31 mars, nous avons par exemple décidé de partir à l'assaut des Calanques de Marseille, cet endroit naturel et protégé fait de roches et de végétation sèche, avec la mer Méditerranée en guise de panorama extraordinaire.

 

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Un endroit tout simplement à couper le souffle, par une belle et chaude journée de printemps. Imaginez tout simplement un lieu absolument sauvage, tortueux, et vous partez vous installer tout là-haut sur un sommet escarpé et peu fréquenté pour pique-niquer, satisfaire vos yeux de cette vision pittoresque, votre ouïe du bruit de l'eau en contrebas et des sons de la nature, votre toucher des rayons du soleil sur votre peau et du vent doux contre votre visage. Vous respirez un air plus pur et votre corps se réveille sous l'effort de la marche.

 

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A la fin du trajet, vous apercevez une sorte de petite cabane-restaurant avec une minuscule plage de galets, et vous soupirez d'aise à la perspective d'une pause amplement méritée. Finalement, on vous apprend que ce restaurant n'a ni eau courante, ni électricité, ni même toilettes. Pas grave, maintenant que vous y êtes, vous savourez tout de même votre Diabolo cassis à l'ombre d'un parasol de terrasse, bien qu'il ne soit pas extraordinairement frais. Ensuite, direction la plage, vous prenez votre premier bain en mer de l'année, et vous vous étalez enfin comme une masse sur votre serviette pour reprendre des forces, reposer les pieds, surtout, avant de repartir par là où vous êtes venus, mais en empruntant tout de même un chemin différent, histoire de varier les plaisirs et se confronter à la difficulté de la randonnée pédestre. Et malgré les sandalettes pas du tout prévues à cet effet, je suis fière de ne pas m'être foulée une cheville. ^^

Un moment tout à fait incroyable à refaire bien volontiers, dans les Calanques de Cassis peut-être, comme c'était prévu à la base ! Merci à Sara et Sebastian pour cette belle journée à leurs côtés ! Hab euch lieb, comme on dit ! :)

 

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Présentation

  • : Journal d'une Germanophile
  • : Jeune Française partie à 20 ans travailler en Allemagne comme Fremdsprachassistentin en Bavière, j'étudie depuis l'allemand et plus encore l'interculturalité franco-allemande à Aix-en-Provence, Berlin et Tübingen. Ce blog survit pour faire partager mes coups de coeur, de gueule parfois, mon quotidien surtout, mes voyages, mes espoirs et mes doutes...
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